En Europe, Fiat a toujours occupé une place à part dans le cœur des automobilistes. C’est la marque de la raison, avec des produits toujours bien calibrés, résistant dans le temps, souvent économique et plutôt bon marché. Fiat, c’est aussi une marque d’innovation. Faut-il rappeler en effet que le premier Diesel à injection directe était signé du constructeur de Turin – c’était la Chroma ? Cela dit, ces dernières années, le rythme a ralenti. Fiat a voulu monter en gamme progressivement pour aller chercher la Volkswagen Golf (entre autres), ce qui n’était pas la chose à faire.
Il y a donc eu beaucoup d’hésitations et, plus ennuyeux, l’abandon du public qui appréciait les produits Fiat pour leur simplicité et leur rapport qualité/prix. La 500 en est le meilleur exemple : mignonne à croquer pour le modèle de 2004 a voulu trop en faire et, récemment, elle est devenue 100% électrique et, disons-le tout de go, trop chère. Résultat : Fiat fait marche arrière et va réintroduire une version hybride pour faire face à l’écrasement des ventes.
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Renouveau par la spécialité
Il semble donc que Fiat reprenne son destin en main. Et c’est bien l’intention avec les concepts qui ont été présentés début 2024, dont celui de la future Panda (appelée Grande Panda désormais), forcément électrique et qui sera commercialisé en 2025 sous des dehors très futuristes et cubiques... comme l’étaient ceux de la première Panda d’ailleurs. Retour aux sources. Cette Grande Panda trônera sur le stand du constructeur au Palais 5.
Ce nouveau modèle est bien entendu 100% électrique et il fait cause commune avec le Citroën ë-C3 que l’on attend aussi incessamment. Le moteur développe 113 ch et est associé à une batterie de 44 kWh pour une autonomie de 320 km (WLTP). Fiat proposera aussi une version à microhybride avec le 1.2 Puretech. Les prix sont annoncés raisonnables, autour de 20.000 euros pour la version hybride et des 25.000 euros pour la version électrique.
Une série spéciale et d’autres modèles
À côté de la Grande Panda présentée en première Belge, les visiteurs pourront aussi découvrir le 500e Giorgio Armani, une finition forcément dédiée à la mode et qui se distingue par un toit de verre ainsi que divers éléments spécifiques. Le stand compte aussi avec le SUV 600 décliné en motorisations essence hybrides (100 ch et 136 ch) ainsi qu’en électrique (156 ch et batterie de 54 kWh).
Enfin, la Fiat Topolino veut incarner la Dolce Vita italienne, dans l’esprit des quadricycles d’antan, mais qui est aujourd’hui évidemment électrique. Clone de l’AMI, la Topolino se veut naturellement plus stylée. Sa vitesse est toujours limitée à 45 km/h, ce qui signifie qu’on peut la conduire dès 16 ans.
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