Cette dénomination 3+1 ne laisse en effet aucun doute sur le caractère « ajouté » de la petite portière de la Fiat 500, disposée évidemment côté trottoir. Son ouverture ne peut se faire indépendamment de la portière avant, et sa cinématique vers l’arrière ainsi que l’absence de pied central (intégré dans la portière) permettent d’élargir considérablement l’ouverture. Le gain en termes d’accès à bord est donc indéniable.
Cela ravira évidemment les passagers invités à s’asseoir à l’arrière, mais également les parents qui devront attacher leur progéniture à ces places. Même simplement charger la voiture une fois les sièges arrière repliés sera plus commode. Bref, cette 500 3+1 est incontestablement la version la plus pratique de la citadine chic.
Ligne préservée, habitacle aussi
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Et elle parvient à le faire sans en dénaturer d’un iota la ligne si caractéristique. Les dimensions extérieures sont sensiblement identiques à celles des versions 3 portes et cabriolet – 3,63m de long – et l’absence de poignée extérieure ne trahit pas la présence de la petite portière supplémentaire. Mais cela signifie aussi que l’habitabilité ne progresse guère.
Et si l’absence de boîte de vitesses a permis de libérer plus d’espace pour les passagers avant, les occupants arrière ne pourront pas dépasser 1,75m pour envisager un trajet confortable. Précisons qu’en matière d’équipement, tout ce qui est disponible sur la 500 l’est aussi évidemment sur la 3+1, du multimédia connecté aux assistants de conduite, en passant par l’instrumentation numérique.
Notons également que cette nouvelle variante est un petit événement. Car si l’on excepte les 500L et 500X, qui n’ont de filiation avec la citadine qu’une volonté marketing, c’est en effet la première fois depuis 2009 et le lancement du cabriolet que la 500 a droit à une nouvelle carrosserie.
Rigoureuse et… rigide !
Comme les autres 500e, cette nouvelle 3+1 est exclusivement électrique. Sa motorisation 118ch la rend bien sûr particulièrement alerte dans le trafic en ville, son terrain de jeu favori, où son agilité fait merveille. Mais sur route et même autoroute également, où les prestations sont dignes des segments supérieurs.
La tenue de cap à vitesse élevée est excellente, la direction affiche une belle consistance et la voiture ne peine jamais lors des reprises ou dans le cadre d’une conduite plus dynamique. Mais la 500 n’a jamais été réputée pour son confort, et celle-ci ne fait pas exception à la règle. L’amortissement est particulièrement ferme, et même inconfortable sur route dégradée. Le prix à payer pour le bon maintien de caisse malgré les 295 kg de batterie à amortir.
Autonomie
Dans ces conditions, on restera sur le mode de conduite « Normal », qui permet de profiter d’une décélération en quasi-roue libre lorsqu’on lève le pied de la pédale, et ainsi rouler sans consommer sur de belles distances avec un peu d’anticipation.
En ville en revanche, on basculera sur le mode Range, permettant d’optimiser l’autonomie en accentuant la régénération, et donc la décélération. Il sera ainsi possible de se passer complètement des freins, même pour marquer l’arrêt, uniquement en modulant la pression sur l’accélérateur. Une fonction nommée « one pedal driving » qui rend la conduite très confortable, car l’une des mieux dosées et des plus progressives du marché.
A ces deux modes s’ajoute le mode Sherpa, qui réduit la puissance disponible et coupe tous les accessoires énergivores pour optimiser au maximum l’autonomie. A n’utiliser qu’en dernier recours pour rejoindre un point de charge.
En faisant usage de toutes ces fonctions, et sur des trajets essentiellement ruraux et routiers qui ne sont pas tout à fait la tasse d’espresso de la puce italienne, nous avons relevé une consommation moyenne de 17,6kWh/100km. Une valeur plutôt élevée pour une voiture de ce gabarit, qui procure environ 270 km d’autonomie. Mais gageons qu’avec des déplacements plus urbains (où l’on profitera mieux de la régénération), on parviendra à s’approcher un peu plus des 14,6kWh/100km annoncés par le cycle WLTP, et des 305 km à la clé. La recharge pourra se faire sur une borne rapide jusqu’à 85 kW, et jusqu’à 11 kW en courant alternatif.
Conclusion
La petite porte supplémentaire apporte un atout indéniable à la petite 500, sans dénaturer aucunement ce qui fait son charme : un style pimpant et un comportement routier à la hauteur.
Fiat 500e 3+1 : fiche technique
Moteur : électrique ; 87kW/118ch; 220Nm.
Transmission : aux roues avant
Boîte : électrique monorapport
L/l/H (mm) : 3.632 / 1.683 / 1.527
Poids à vide (kg) : 1.395
Volume du coffre (l): 185
Batterie (kWh) : 42
0 à 100 km/h (sec.) : 9
Prix : 38.179€ TVAC
Puissance : 118 ch
Vitesse maxi : 150 km/h
Conso. mixte : 14,6 kWh/100km
Autonomie : 305 km
- Praticité incontestable
- Look inchangé
- Comportement routier
- Efficacité globale
- Amortissement dur
- Habitabilité limitée
- Consommation réelle hors ville
- Tarif très élevé (version de lancement)
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