L’Union européenne a depuis longtemps comme priorité la sécurité routière et la réduction du nombre de personnes tuées ou gravement blessées sur nos routes.
Si on en croit les chiffres communiqués par le Parlement européen, près de 23.000 personnes sont décédées dans ou des suites d’un accident de la route dans l’Union européenne en 2019. Et apparemment, une part importante des accidents répertoriés était due à une consommation excessive d’alcool au volant. C’est dans cette optique que le Parlement évoque aujourd’hui la potentialité d’interdire totalement l’alcool au volant. C’est-à-dire un taux zéro.
Un taux zéro dans certains pays déjà
Certains États membres appliquent déjà un taux zéro, comme la République tchèque et la Hongrie. Mais dans la plupart des pays, une quantité limitée d’alcool au volant est encore autorisée. En Belgique, par exemple, la limite est de 0,5 g/litre de sang, ce qui correspond environ à deux verres de boisson alcoolisée consommés au cours de la dernière heure. Jusqu’à présent, cette quantité est considérée comme non impactant sur la conduite et elle permet donc aux personnes de consommer très légèrement lors d’une fête, puis de reprendre le volant.
Mais cela ne suffit pas et l’Union européenne entend en tous cas placer la barre beaucoup plus haut en décrétant une interdiction totale de l’alcool pour ceux qui prennent le volant. L’objectif final est d’aboutir à zéro mort sur les routes de l’Union en 2050. En soi, c’est une noble cause, mais on pourrait toutefois se poser la question de sa faisabilité. Et de son utopie.
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Qui est BOB ?
Dans notre pays, toutes les campagnes BOB entreprises depuis plusieurs années vont déjà toutes dans ce sens : les fêtards choisissent en effet toujours une personne sobre qui peut ramener tout le monde en toute sécurité.
Il n’en reste pas moins que cette nouvelle proposition génère plus de questions qu’elle n’apporte de réponses : comment seront traitées les tests avec des quantités infimes d’alcool dans le corps, comme celles issues d’un plat ou les résidus d’une soirée bien arrosée la vieille ? Y aura-t-il une tolérance minimale ? Ou alors, devrons-nous observer une sobriété totale 48 heures avant de (re)prendre le volant ?
Les réponses à toutes ces questions devront être précisées et cela prendra clairement un certain temps. Car le Parlement européen n’a présenté que récemment cette proposition de taux zéro. Son adoption et son éventuelle implémentation au niveau de chaque État membre prendront donc encore de nombreux mois.
En attendant, prenez donc un verre, en restant naturellement en dessous de la limite autorisée. Santé !
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