Le Coyote, c’est ce petit boîtier né il y a quelques années et qui indiquait l’emplacement des radars a fait beaucoup d’adeptes dans les pays européens. Le Belge l’apprécie particulièrement puisqu’on compte plus de 1,5 million d’utilisateurs sur notre territoire (chiffre 2018). Avec le temps, le boîtier a toutefois opéré une mue pour offrir de plus en plus de services liés à la sécurité routière : embouteillages avec estimation du temps perdu, objet sur la voie, accident, il y a désormais une foule d’informations pertinentes disponibles qui font de ce boîtier (ou de son application mobile) un système d’aide à la conduite. Selon ses concepteurs, c’est d’ailleurs aujourd’hui pour ces services d’aide à la conduite que ce dispositif est acquis et plus pour éviter de se faire piéger par les radars.
Pour le prouver, Coyote a organisé une vaste enquête auprès de 22.000 utilisateurs, et ce avec l’aide de l’Agence wallonne pour la sécurité routière (AWSR). Résultat : 75% des sondés avouent qu’ils roulent moins vite depuis qu’ils utilisent un Coyote. La raison : la conscience du danger et de la manière très impromptue dont celui-ci peut survenir.
Vigilance accrue
De par ses alertes, le Coyote rappelle en effet constamment à son utilisateur la vitesse autorisée, ce qui accroît le degré de conscience du conducteur. Pour Coyote, c’est une petite victoire, car c’était bien l’objectif de l’évolution du business model : passer d’un dispositif dédié aux parias de la route ou aux contrevenants, à un système capable d’influence la conduite pour rendre les routes plus sûres.
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Coyote indique encore que le sondage mené montre que 90% des conducteurs n’accélèrent pas plus après avoir dépassé un radar fixe ou tronçon, ce qui signifie donc qu’ils continuent d’observer la limitation de vitesse et, ce majoritairement de manière intentionnelle et « manuelle ». Car l’enquête montre aussi que les régulateurs ou limiteurs de vitesse ne sont utilisés que par quatre usagers sur dix.
Aujourd’hui, la transition de Coyote est accomplie, car le sondage montre également que les utilisateurs accordent autant d’importance aux informations de perturbation (accidents, bouchons, etc.) qu’aux contrôles de vitesse.
Selon les données de Coyote, 80% des usagers diminueraient leur vitesse à l’approche d’une perturbation tandis que 99% d’entre eux avouent être plus vigilants dès que la perturbation est remontée sur leur petit écran. Pour le patron de Coyote, c’est une victoire, car en ralentissant, l’utilisateur d’un Coyote fait inévitablement ralentir les automobilistes qui suivent au bénéfice de la sécurité. Rappelons qu’un abonnement annuel coûte autour de 120 € par an (application). Pour un boîtier, comptez sur un abonnement de 150 € par an, et ce hors achat de l’appareil.
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