Quand faut-il prendre une assurance vélo ?

Avec la multiplication des vélos sur la route, leurs performances sans cesse croissantes (pour les électriques en tout cas) et des prix de vente qui peuvent atteindre plusieurs milliers d’euros, contracter une assurance peut probablement être une bonne idée. Voici les cas dans lesquels celle-ci s’impose.

Publié le 14 septembre 2022
Temps de lecture : 4 min

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Quand faut-il prendre une assurance vélo ?

La petite reine est en pleine mutation. C’est vrai d’un point de vue technologique avec la généralisation des modes de propulsion électrique, une évolution qui permet évidemment à davantage d’utilisateurs de l’adopter pour se déplacer toujours plus vite et toujours plus loin. Ceci explique aussi que les vélos sont de plus en plus chers, mais aussi de plus en plus exposés aux accidents, mais aussi aux vols. Dans ce cadre, contracter une assurance peut s’avérer intéressant.

Les assureurs ont d’ailleurs bien compris l’intérêt des consommateurs à protéger leur bien et c’est ce qui explique que la majorité des marques en proposent. Et ça marche, car les contrats sont nombreux. Selon le journal Le Soir, la croissance annuelle pour les contrats d’assurance concernant les vélos tournerait autour des 50% (2019-2022).

Attention à l’âge du vélo

De multiples couvertures sont disponibles : assurance accident, crevaison, vol, panne, vandalisme, dégâts corporels (l’équivalent de l’assurance conducteur en automobile), etc. Les formules sont nombreuses. Les assureurs couvrent tous les vélos, tant que la vitesse ne dépasse pas les 25 km/h, mais elles n’assurent en revanche pas les vélos de tous les âges. En clair, les engins assurés doivent être plutôt jeunes. Selon Le Soir, Ethias couvre le dépannage pour les vélos de moins de 5 ans et le vol pour les vélos de moins de deux ans. La situation est similaire au sein des autres compagnies. Pas question donc d’assurer un vélo d’occasion de 3 ans ou plus. Autant le savoir.

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Bien évidemment, les conditions du contrat peuvent varier fortement d’un assureur à l’autre et il convient donc de bien définir ses besoins et de bien lire le contrat avant de le signer. Par exemple, il faut bien se renseigner sur les conditions de remboursement en cas de vol ou d’accident. Il y a parfois des franchises, mais aussi des décotes de valeur après la première année ou alors plus tardivement. De même, les conditions d’acceptation d’un dépannage ou d’une réparation pourront aussi varier et certaines compagnies mettent un vélo de remplacement à disposition, d’autres pas.

Le vol, clause la plus délicate

Que les vols de vélos soient en recrudescence n’étonnera personne. Chaque jour, ce sont jusqu’à 250 vélos qui sont volés dans notre pays. Le risque est donc important et les compagnies obligent les propriétaires à prendre quelques précautions s’ils souhaitent être couverts pour le vol.

La première règle imposée tient notamment dans l’utilisation d’un cadenas agréé qui offre un certain degré de protection. Mais ce n’est pas tout : pour intervenir suite à un vol, l’assureur exige aussi que le vélo ait été attaché à un point fixe (poteau ou autre). Mais certaines compagnies vont encore plus loin et exigeant un stockage du vélo dans un local clos et sécurisé entre 22h et 6h du matin ! On notera que le lieu d’utilisation jouera aussi un rôle important : à Bruxelles par exemple, les primes sont plus élevées qu’ailleurs.

Combien ça coûte ?

Les primes varient évidemment en fonction de la valeur du vélo et des options choisies dans la couverture. Exactement comme cela est fait pour une voiture. Pour se donner une idée, un vélo d’une valeur de 1.000 euros coûtera environ 40 euros par an pour le vol uniquement, mais jusque 100 euros par an si on ajoute une assistance et une protection contre les dégâts matériels.

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Et il faudra compter 150 euros pour un vélo coûtant 2.000 euros. Il est clair qu’au plus le vélo est cher, au plus la contraction d’une assurance est indiquée. C’est notamment le cas pour les vélos « cargo » dont le prix d’achat atteint vite les 5.000 euros.

Bien entendu, toutes ces offres s’adressent aussi aux autres moyens de mobilité douce, les trottinettes, les hoverboards, les monoroues, etc. Ce qu’il faut savoir, c’est que si la vitesse de l’engin dépasse les 25 km/h (speed pedelecs notamment), une assurance RC auto est en fait obligatoire.

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Par David Leclercq Rédacteur automobile

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