Audi Q2 : urbain et branché
La famille Q de chez Audi n'en finit plus de grandir, cette fois vers le bas puisque ce Q2 s’insère dans le segment hyper concurrentiel des SUV compacts. Basé sur la plateforme MQB du groupe VW, le Q2 montre de belles dispositions personnelles, à commencer par un design original qui se démarque et se remarque. Grâce à son faible cx (0,30) et son poids contenu (1.205 kg), ses moteurs ne consomment pas trop. Son petit 1.0 TFSI (essence, 116 ch) tricylindre nous a épaté. Il offre au Q2 une belle vitalité ! Mais pour être véritablement dynamique, il faut se tourner vers les 1.4 essence ou 2.0 litres diesel, fournissant tous deux 150 chevaux. L'excellente boîte automatique “S Tronic” et ses 7 rapports apportent un vrai plus. Bien sûr, le budget va alors s'envoler sachant qu'à 23.250 € en version de base, l'addition est déjà corsée. Même livré dans sa version quattro (uniquement avec les blocs 2.0 litres), sa faible hauteur de caisse ne l'autorise pas à circuler hors des “simples” chemins. Côté équipement/connectivité et sécurité en général, le Q2 offre la possibilité d'obtenir le très joli « cockpit virtuel » (écran digital). Au final, un objet “urban trendy” qui n'aura pas de mal à s'imposer sur les avenues les plus chics.
Audi Q5 : Audi pur jus !
On ne s'attardera pas sur le design du nouveau Q5 qui, hormis quelques angles plus marqués, reste peu ou prou identique au précédent. Le SUV n'a que très légèrement revu ses proportions, avec une longueur totale en hausse de 34 mm, dont 12 gagnés sur l'empattement. Une progression timide profitable aux passagers arrière qui disposent également d'une banquette coulissante au dossier inclinable. L'espace à bord ne mérite toutefois pas mieux qu'une mention «bien». Par sa contenance de 550 à 610 litres (+10), le coffre se montre généreux, mais dans l'habitacle les espaces de rangement ne sont ni nombreux ni pratiques. Le « Virtual Cockpit » apparaît au niveau du tableau de bord, pouvant être pour la première fois couplé à un affichage tête-haute. Si malgré cela, le conducteur venait à quitter la route des yeux, les nombreux systèmes de surveillance (anticollision, changement de voie, gestion des embouteillages…) veillent au grain. Ce nouveau Q5 a perdu 90 kilos sur la balance. De bon augure, donc. Sur la route, on apprécie particulièrement le confort prodigué par la nouvelle suspension pneumatique, dont la hauteur varie suivant la vitesse et le mode de conduite retenu, désormais au nombre de 7 avec l'ajout du mode Off-road. Le tarif du Q5 commence à 47.950 €.
Cadillac XT5 : long is the road…
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Remplaçant du SRX dont il n'est pas une évolution en dépit de traits similaires, le tout nouveau Cadillac XT5 inaugure le futur de la marque, puisqu'il est le premier d'une série de cinq modèles inédits. Mais si ceux-ci veulent avoir une chance de percer chez nous, Cadillac devra revoir sa copie tant ce XT5 est ancré dans son américanisme. Car qui, en Europe, oserait encore rouler avec un moteur 3,6 litres atmosphérique réclamant 10l/100km de moyenne normalisée et émettant 229 g de CO2/km ? Pas grand-monde, vous en conviendrez ! C'est pourtant la seule motorisation que propose aujourd'hui le XT5. Cela dit, si le point cité ci-dessus ne rebute pas l’acheteur éventuel, le XT5 pourra constituer une alternative originale aux Audi Q5 et BMW X5 entre lesquelles il se positionne en termes de dimensions. Le SUV revendique son confort, faisant fi des discours de dynamisme parfois galvaudés d'autres constructeurs. De plus, à bord, l'américain sait recevoir ! L'espace est généreux pour quatre (voire cinq) occupants et le coffre affiche une contenance conséquente de 850 litres (jusqu'au toit). Mais surtout, pour quelque 50.600 €, le XT5 affiche un équipement de série archi-complet, dont le principal point d'étonnement est le rétroviseur central qui se mue en écran pour afficher une vue sans entrave de l’arrière de l'auto.
Ford Kuga : un caractère retrouvé
Avec ce facelift qui mérite vraiment son nom, Ford a réinjecté dans le Kuga la juste dose de caractère, grâce à un look inspiré de celui du grand Edge. Les mises à jour sont tout aussi marquantes du côté des technologies, avec d'abord le nouveau système d'infodivertissement SYNC3, qui apporte un sérieux progrès en termes de facilité d'emploi, de lisibilité et de connectivité. On ne lui reproche qu'une chose: forcer l'utilisation de la navigation du smartphone lorsque celui-ci est connecté, et non plus celle de la voiture. Déjà très complet en matière d'aides à la conduite, le Kuga gagne ici le système de parking 100% automatique et le Cross Trafic Alert, qui avertit d'un danger imminent lors des marche-arrière. Signalons aussi que le Kuga est à son tour disponible en finition Vignale, le top du top de chez Ford. Sous le capot aussi, c'est le grand chambardement. Les 1.6 essence sont remplacés par des 1.5 toujours forts de 150 et 180 chevaux mais moins gourmands, le diesel de base n'est plus le 2.0 TDCi 136 mais le 1.5 TDCi 120 ch, et le 2.0 TDCi n'existe donc plus qu'en 150 et 180 chevaux. La transmission intégrale est disponible tant en essence qu'en diesel à partir de 150 chevaux, et est même l'unique solution avec le diesel 180 chevaux. Une seule restriction dans vos choix: la boîte auto 6 rapports et la transmission intégrale sont indissociables. Le nouveau Kuga démarre à 23.950 €.
Infiniti QX30 : parce-que la taille, ça compte !
Grâce à la plateforme partagée avec Mercedes, le QX30 est en quelque sorte un GLA japonais. Pour le propulser, Infiniti n'a retenu que la cavalerie diesel la plus puissante de sa gamme : le 2.2 de 170 chevaux, accompagné uniquement de la boîte automatique à 7 rapports, en transmission intégrale (4×4). Là où le QX30 se distingue de la berline Q30, c'est bien de l'extérieur, heureusement toujours aussi charmeur mais beaucoup plus baroudeur. Le QX30, c'est donc 3 cm de gagné en hauteur, des barres de toit, des passages de roues protégés et des pare-chocs avant-arrière renforcés. Si on compare ses dimensions, il se situe entre un Mercedes GLA et le duo BMW X1 – Audi Q3. A l'intérieur, le niveau de finition de base en ravira plus d'un, avec un choix entre le cuir (nappa noir) ou… le cuir (nappa chocolat). Système multimédia, navigation, climatisation automatique sont déjà compris, limitant considérablement le nombre d'options. Sur la route, le point fort de la Q30 est encore accentué avec cette version crossover : il s'agit du confort. Et même en étant perché 3 cm plus haut, le QX30 se révèle très plaisant à conduire. Malgré sa cylindrée (attention aux taxes!), le moteur reste modéré en consommation (4,9 l/100 km) et silencieux grâce au bon travail d'insonorisation réalisé par la marque japonaise. Cette proposition inédite peut donc affronter les ténors allemands tête haute ! Surtout qu'en rapport prix-équipements, à 37.950 €, elle se révèle meilleur marché.
Jaguar F-Pace : un félin qui aime la boue
Du côté des SUV premium, après Porsche, ce sont les Anglais qui ont tiré les premiers. Et avec son F-Pace, Jaguar mise clairement sur le look ! Il a une vraie gueule, ce félin. En plus, disponible à partir de 44.310 €, cela reste cher mais encore payable par pas mal de Belges… Il faut dire qu'il a profité d’économies d’échelle en reprenant la nouvelle plateforme des berlines XE et XF. Il apparaît donc comme une XE surélevée et sensiblement agrandie. Avec ses 4,73 mètres de long, il accueille très confortablement quatre adultes. Le 5e occupant sera un peu plus mal placé, en raison de l’imposant tunnel de transmission coupant l’habitacle en deux. C’est que ce SUV est bien sûr un 4×4, sauf dans sa déclinaison la moins chère (2.0D 163 ch), qui se contente de roues arrière motrices. Pour le reste, celui qui a déjà pris le volant d’une Jaguar moderne ne sera absolument pas dépaysé par le traitement (impeccable) de l’habitacle. Le volume de coffre de 650 litres constitue aussi un record du genre. Malgré une garde au sol limitée (quand même quasiment le double de celle de la XE), le F-Pace AWD passe partout. En la matière, il a en effet plus que largement bénéficié de l’expérience des ingénieurs de la maison Jaguar-Land Rover. Et niveau motorisation, il y a vraiment de quoi se faire plaisir avec les 3 litres V6 turbo, autant en diesel (300 ch), qu'en essence (380 ch).
Land Rover Discovery : une légende !
Le Discovery est né en 1989, à une époque où les SUV étaient encore des 4×4, des vrais, qui passaient partout. Et avec cette nouvelle génération, croyez-nous, Land Rover n'a pas oublié ce précieux patrimoine. Nous l'avons appris en prenant le volant de ce bel engin au fin fond du désert. Le tout, dans un confort jamais vu à bord des anciennes générations et toujours, en proposant 7 places ! D'ailleurs, les sièges arrière (2e et 3e rangées) peuvent être commandés électriquement depuis la voiture, bien sûr, mais aussi depuis…votre smartphone. Un détail parmi d'autres, certes, mais qui prouve bien que le Discovery – motorisé idéalement par le V6 diesel – s'inscrit dans son temps : apte aux terrains les plus ardus mais capable aussi de vous vous chouchouter au-delà des espérances. Certains pourraient toutefois regretter une partie arrière moins caractéristique que l'ancienne. Plus lisse, plus douce, la poupe (dont le hayon s'ouvre en une seule pièce contrairement au précédent) donnerait presque à penser que le Discovery est devenu gracile. Il n'en est rien, même s'il perd de 200 à 400 kg en fonction des versions. A partir de 51.700 €.
Maserati Levante : la mode à l'italienne
Pour doubler ses ventes d'ici 2018, Maserati aussi a succombé aux charmes du SUV. En Europe et plus particulièrement chez nous, c'est surtout la version diesel qui doit se charger de ce défi, avec le 3 litres V6 turbo diesel qui anime déjà les berlines Ghibli et Quattroporte. Un SUV homologué à 189 g de CO2/km, ça ressemble à l'excuse idéale pour faire passer une Maserati auprès du comptable ! En plus, le Levante a un sacré look, sportif et agressif comme il sied à la marque. A bord, on est dans la plus pure tradition Maserati, avec des formes sensuelles, des matériaux nobles et bien assortis, une ambiance glamour, sportive et très “mode à l'italienne”. Maserati refait aussi son retard sur le plan multimédia, avec un système tout à fait complet, mais ne permettant pas de connecter autant d'appareils en wi-fi que d'autres. Côté aides à la conduite, on trouve les incontournables, comme les avertissements de collision, d'angle mort et de franchissement de bande. Mais rien qui se substitue au conducteur. Sur la route, le Levante est efficace sans être trop propre. C'est un véhicule de caractère comme on l'attend de la marque au Trident, et le fait que la transmission intégrale privilégie énormément le train arrière y est pour quelque chose. Mais malgré l'excellente boîte auto ZF à 8 rapports, le moteur, si prometteur sur papier, ne tient pas la comparaison face aux récents V6 diesels de Jaguar ou Porsche. Il restera toujours le V6 biturbo essence de 430 ch… A partir de 73.200 €.
Mercedes GLC Coupé : pas qu'une question de look
Mercedes a décidé d'attaquer BMW sur tous les terrains. Voici donc son SUV Coupé compact, le GLC Coupé. Juste pour le look ? Non car, et ce n'est pas nouveau, Mercedes s'attaque aussi à sa rivale sur son terrain de prédilection, celui du dynamisme. Ainsi, sur la route, cette version est réellement différente du GLC car sur son Coupé, Mercedes livre le châssis Sport en série. On sent aussi que la transmission intégrale 4Matic est plus typée sport et sert mieux que jamais le généreux moteur 2.1 diesel qui envoie tout son couple dès 1.400 tr/min. Vraiment, difficile de s'ennuyer au volant. Qu'on adhère ou pas au concept même, il faut reconnaître que le ramage du GLC Coupé se montre à la hauteur de son plumage. Il a l'air plus sportif, et l'est vraiment ! L'habitabilité, aux places arrière par exemple, est rigoureusement identique au GLC et donc, assez généreuse pour des adultes. Mais, Coupé oblige, le dégagement à la tête y est forcément un brin moins généreux. Tout comme le prix, plus important de près de 4.000 € : comptez donc 50.215 €.
Mini Countryman : plutôt Maxi que Mini !
La nouvelle Countryman a en effet encore grandi. Elle s’allonge de 20 centimètres et étire désormais sa carrosserie sur 4,30 mètres de long. Soit seulement 8 centimètres de moins qu’un Nissan Qashqai ! Et si la nouvelle génération conserve une robe semblable à celle de sa devancière, sous sa carrosserie, tout est neuf. En effet, cette Countryman repose sur la même plateforme que ses cousines de chez BMW : les Série 2 Active Tourer et X1. Du coup, l’habitabilité arrière impressionne. Pour animer l’engin, on trouve des moteurs puissants, tant en essence (Cooper 1.5 turbo 136 ch, Cooper S 2.0 turbo 190 ch et John Cooper Works 2.0 turbo 231 ch) qu’en diesel (Cooper D 2 litres 150 ch et Cooper SD 2 litres 190 ch). Tous les moteurs sont disponibles avec une transmission intégrale (+2.000 €), qui permet d’emprunter les chemins de terre, en gardant toutefois à l’esprit que la garde au sol (16,5 centimètres) n’est pas celle d’un 4×4 de franchissement ! Notez encore que la Countryman est désormais disponible en version hybride plug-in (à batterie rechargeable sur secteur), associant le 1.5 essence 136 ch et une unité électrique. L’ensemble délivre 224 chevaux et offre une autonomie d’environ 40 km en mode électrique. Mais cette version coûte 36.000 €. Les Countryman de base ne sont pas données non plus, que ce soit en essence (25.800 €) ou en diesel (27.700 €).
Opel Mokka X : intelligente
L'Opel Mokka accroche un X à son nom au gré d'un premier facelift. La face avant, complètement refondue, reçoit des phares « révolutionnaires ». Full-LED, ils sont couplés à la dernière génération d'AFL (Adaptative Forward Lighting), cette spécificité Opel disposant de neuf fonctions d'éclairage s'adaptant automatiquement à la situation de roulage : éclairage d’intersection, conduite en ville, manœuvres, etc. Ce dispositif est associé à l'Opel Eye Camera qui se charge de gérer automatiquement le passage en feux de route ou de croisement, mais aussi de reconnaître les panneaux routiers et d'avertir le conducteur en cas de déviation de sa bande de circulation ou d'une situation de collision imminente. A l'intérieur, le meuble de bord est neuf, dévoilant une console centrale qui se débarrasse de sa multitude de boutons, tout en gardant l'essentiel. Confortable et bien insonorisée, la Mokka X peut aussi compter sur une direction consistante et quatre roues motrices intelligentes. Fonctionnant en simple traction la majorité du temps, le système est capable de transférer 50% de la puissance sur l'essieu arrière si la situation l'exige. Une solution qui ne grève pas trop les performances énergétiques (4,5l/100km), mais qui engendre un surcoût de 2.000 € par rapport à la version à deux roues motrices, portant le prix de base de cette configuration à 26.150 €.
Peugeot 3008/5008 : plutôt deux fois qu'une !
Le 5008 a complètement changé de concept. De monospace, il devient la version longue 7 places du 3008, qui lui, assume entièrement son statut de SUV pur et dur. L'un comme l'autre nous ont bluffé par une qualité de finition littéralement « à l'allemande » et un agrément de conduite ayant dépassé les attentes. Légers et agiles, ces deux-là sont probablement les SUV compacts les plus enthousiasmants à conduire du moment. Le duo brille aussi par le contenu technologique. Entre la connectivité du véhicule, sa panoplie ultra complète d'équipements de sécurité et surtout l'écran virtuel configurable du Virtual Cockpit qui, comme chez VW (mais en série chez Peugeot), remplace les compteurs analogiques, Peugeot se positionne ici tout en haut du panier parmi les constructeurs généralistes. La palette mécanique est là aussi identique avec en essence le 3 cylindres 1.2 turbo de 130 ch et le 1.6 THP de 165 ch, et en diesel le 1.6 HDI 115 ch ou le 2.0 HDI, décliné en 136, 150 et même 180 ch pour la version GT. Nous ne nous pinçons évidemment pas le nez devant le diesel 180 ch, qui envoie sérieusement, mais nous restons encore émerveillés par le brillant 1.2, absolument pas insuffisant dans le grand 5008 et qui, au volant, semble plus généreux que les données officielles le laissent supposer. Les 3008 et 5008 s'échangent respectivement contre 24.192 et 25.279 €.
Seat Ateca : el conquistador !
Avec son nouveau SUV compact, Seat dispose d'une belle arme de reconquête. N'est-il pas plus charmant que le VW Tiguan, avec lequel il partage bien sûr sa base technique ? Malgré ses 4,36 mètres qui le classent vraiment parmi les compacts, l'Ateca propose un habitacle généreux, notamment aux places arrière où le dégagement aux genoux et surtout à la tête créent un grand sentiment d'espace. Les 510 litres du coffre (485 avec transmission 4×4) en font l'un des plus grands de la catégorie. Seat a également mis le paquet question technologies : lecture des panneaux routiers, surveillance de changement de bande avec direction active, régulateur de vitesse à contrôle de distance, conduite semi-autonome dans les bouchons, système multimédia Full Link avec Apple Car Play et Android Auto, hayon à ouverture/fermeture automatique par mouvement du pied sous le pare-chocs arrière… Jamais une Seat n'a été aussi « blindée ». Seat propose deux moteurs essence (3 cylindres 1.0 TSI 115 ch et 4 cylindres 1.4 TSI 150 ch) et trois diesels (1.6 TDI 115 ch et 2.0 TDI 150 ou 190 ch). Le 1.0 TSI est uniquement livré avec transmission avant et boîte manuelle ; le TDI 190 uniquement avec boîte manuelle et transmission intégrale 4Drive. Sur la route, l'Ateca ne peut nier son lien de parenté avec le Tiguan dont il partage le sens du confort, qu'on parle d'amortissement ou d'insonorisation. Mais l'Ateca affirme tout de même sa propre personnalité en se montrant un peu moins dynamique que son cousin.
Skoda Kodiaq : un ours bien léché
Ce grand SUV est le premier modèle 7 places du constructeur tchèque. Mais même s’il porte le nom d’un ours qui vit en Alaska, le Kodiaq n’est pas si imposant qu’il en a l’air. 4,7 mètres de long, c’est juste 4 cm de plus qu’une Octavia. Par contre, le rapport encombrement/habitabilité est tout bonnement hallucinant. Bien sûr, les deux places de troisième rangée sont réservées aux enfants. Mais ceux qui sont assis au deuxième rang, sur une banquette qui coulisse sur 18 cm, avec dossiers inclinables, sont en business class. Et que dire du coffre !? En version 5 places, son volume atteint 720 litres. Il n’y a pas mieux dans ce segment. Celui-ci peut d'ailleurs s’ouvrir d’un mouvement du pied s’il est électrique. Capable de tracter jusqu’à 2,5 tonnes, le Kodiaq inaugure aussi chez Skoda le système Trailer Assist qui effectue les manœuvres de recul à votre place. Sur la route, ce Kodiaq est extrêmement silencieux et très bien amorti. Il se montre aussi parfaitement à l’aise, même si le rythme s’accélère. Sous le capot, l’offre essence commence avec le 1.4 TSI de 125 chevaux, et le diesel avec le 2.0 TDI 150 ch avec, au choix, une boîte manuelle à 6 rapports ou une boîte DSG à 6 ou 7 vitesses. La transmission intégrale est disponible avec la plupart des motorisations et peut rendre de fiers services sur route glissante. A partir de 26.490 €.
SsangYong XLV : le Tivoli des déménageurs !
Le Tivoli a tout de suite trouvé son public grâce à ses étonnantes qualités. Ce XLV y ajoute un coffre géant grâce à un porte-à-faux arrière allongé de 245 mm, pour une longueur totale de 4,44 mètres. Du coup, le coffre propose un volume de 720 litres en configuration de base, soit 150 de plus que le Tivoli, déjà généreux ! Le moteur diesel 1.6l 115ch (il existe aussi un 1.6 essence 125ch) se montre toujours aussi disponible dès les bas régimes. Dommage que la boîte auto optionnelle n’ait quant à elle pas progressé. Elle se montre toujours un peu lente et refuse, même en mode manuel, de monter les rapports à très bas régime. Du coup, la consommation s’en ressent. Regrettable car avec la boîte manuelle de série, le petit 1.6 e-XDi permet d’obtenir des consommations réelles plus que raisonnables. Le compromis confort/tenue de route est aussi réussi que sur le Tivoli. Reste donc à parler budget. Vraiment abordable dans ses finitions essence (à partir de 15.990 €, soit seulement 1.000 de plus que le Tivoli), le XLV fait payer son diesel un brin plus cher, soit 2.500 € de plus. Le modèle le mieux équipé (Sapphire) en 4×4 culmine à un peu plus de 26.000. La concurrence est sensiblement plus chère et ne propose que rarement une garantie de 5 ans (100.000 km).
Tesla Model X : SUV, et électrique !
Son créneau ? 7 places et plus rapide qu'une Porsche 911 ! Oui, vous avez bien lu. Malgré ses 2,5 tonnes, ce gros SUV exécute le 0 à 100 km/h en seulement 3,1 petites secondes. Son énorme couple de 967 Nm disponible immédiatement le propulse tel le Space Mountain de Disneyland ! Pour s'offrir de telles performances, il faut toutefois opter pour le Model X dans sa version P100D et cocher l'option “Vitesse démesurée”. Budget total pour cette configuration : 165.200 € ! Dans sa version de base 75D, le Model X se montre moins onéreux (108.000 €) mais également moins performant (6,3 secondes pour le 0 à 100). Ce qui s'avère malgré tout extrêmement rapide pour un véhicule familial. Et contrairement à ses concurrents à moteur thermique, ce SUV peut en effet compter sur un centre de gravité extrêmement bas grâce aux batteries implantées dans le plancher. À l'arrêt, le Model X impressionne aussi par ses portes arrière Falcon dont la cinématique d'ouverture est inspirée des ailes d'un oiseau. Dans le genre impressionnant, on pourra également opter pour l'Autopilot, le mode semi-autonome de Tesla. Il permet à la voiture d'évoluer seule sur autoroute de façon extrêmement efficace et parvient à faire mieux que les marques allemandes dans le domaine.
Toyota C-HR : sex Toy !
Avec 4,36 mètres de long, le C-HR s'inscrit en plein dans le segment C ! Pourtant, il entend se démarquer en ne ciblant pas les familles, mais bien les jeunes urbains. L'habitabilité n'en est pas moins étonnante en dépit de son look résolument sportif, avec un coffre de 377 litres et de la place pour quatre adultes, même à l'arrière. Seules les petites surfaces vitrées pourront rendre nerveux les claustrophobes. A bord, on apprécie le soin apporté au choix des matériaux et à leur assemblage, mais aussi l'attention portée aux détails. Construit sur la même plateforme que la dernière Prius, le C-HR en reprend également la motorisation hybride de 122 chevaux. Une solution qui convainc par ses valeurs de consommation (3,9l/100km) mais qui laisse un sentiment mitigé à l'usage, la faute à la boîte automatique à variation continue (CVT). De notre côté, nous ne pouvons que vous recommander le petit 1.2 Turbo 116 ch (seul autre moteur proposé chez nous) en boîte manuelle six rapports. Un accord qui n'est proposé qu'en traction avant (la transmission intégrale est couplée d'office à la boîte CVT), mais qui permet de tirer le meilleur parti de l'excellent travail réalisé sur le châssis. Le 1.2 Turbo est également le plus abordable sur le plan tarifaire, avec un prix d'appel de 22.580 €, contre 27.850 € pour la version hybride.
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