Comment se porte Opel ?
L’industrie automobile traverse de profonds changements et Opel s’inscrit dans l’électrification depuis quelques années déjà, depuis que nous faisons partie du groupe Stellantis. Nous avons déjà des modèles comme la Corsa, le Mokka, l’Astra et L’Astra Sports Tourer (qui est un modèle très important en Belgique), le Combo et le Zafira qui existent en version électrique. A la fin de l’année prochaine, tous les modèles Opel existeront en version électrique et cela complètera la 1ère phase de notre transformation. Cette année, Opel a vu ses ventes progresser de 10% en Europe, et de 60% hors Europe. Les ventes de voitures électriques se sont améliorées de 30%. Nous sommes dans un dynamique résolument positive.
Quel est le futur de votre marque ?
A partir de 2025, nous aurons des plateformes purement électriques pour les nouveaux modèles et en fin 2028, Opel sera une marque totalement électrique. Nous arrêterons dès lors de vendre des motorisations thermiques.
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Est-ce que cette décision concerne également vos utilitaires ?
Le marché des utilitaires ne se développe pas de la même manière même si de plus en plus de constructeurs se jettent dans l’électrification. Depuis 2022, Opel est le leader européen du marché des utilitaires électriques légers. Nous croyons en l’électrification et en la pile à combustible, une technologie que nous avons développé depuis quelques années. Le développement des véhicules électriques est tributaire de l’infrastructure, c’est pourquoi il faut solliciter les pouvoirs publics pour développer le réseau afin de multiplier les chargeurs rapides qui changent la vie des utilisateurs. Pour les utilitaires, cet aspect est encore plus important mais ce marché est encore très marginal pour l’instant puisque seuls 5% de ces véhicules sont électriques.
Comment expliquez-vous la différence de prix d’un véhicule thermique par rapport à son équivalent sur batteries ?
Le coût des matières premières est plus élevé, ce qui explique que le prix d’une voiture électrique est presque le double de celui de son équivalent thermique. Cependant, si vous faites le total de tous les frais, elle revient moins chère à l’usage et sa valeur résiduelle est aussi deux fois plus élevée. Dans le futur, les avancées en matière de chimie des batteries vont certainement faire baisser les prix puisque la batterie est l’élément le plus cher dans une voiture électrique.
Comment voyez-vous la concurrence des nouveaux constructeurs chinois ?
Nous avons dû revoir notre business model et pour cela, il a fallu bouger très vite. Nous avons par exemple transformé notre site de production de Russelsheim où nous construisions des voitures thermiques depuis un siècle pour devenir un site dévolu aux modèles électrifiés.
Est-ce que votre façon de vendre des voitures va changer ?
Oui, nous venons de revoir complètement les contrats avec notre réseau. Le prix de nos voitures sera désormais le même partout, en concession ou en ligne. Nous nous occupons désormais de la gestion du stock à la place de nos agents. Ces derniers ne doivent plus le financer, ce qui est bien plus facile pour eux. Pour le reste, nous affichons des prix par mois car la clientèle, même privée, est à la recherche de solutions flexibles. L’achat n’est plus une condition essentielle.
Et les voitures d’occasion ?
Vu que nos prix sont fixes, la reprise des voitures fait la différence auprès de nos clients. Les véhicules d’occasion sont très importants pour nous, c’est pourquoi Stellantis se lance dans leur reconditionnement. Chez Opel, nous traitons environ 20.000 voitures par an dans notre usine de Russelsheim. Ceux-ci seront bientôt proposés à la vente en ligne, un canal qui a de plus en plus de succès en Belgique.
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