Pour en arriver à cette conclusion, l’institut Vias a passé au crible les périodes de forte chaleur de ces 15 dernières années. Le nombre d’accidents graves augmente également : +11%. Par temps de canicule, le nombre moyen d’accidents avec tués ou blessés est en moyenne 7% plus élevé que lorsque la météo est “normale”. C’est dû notamment à une présence plus importante de deux-roues sur les routes. Quant au nombre de victimes, il augmente de 14%. Il y a aussi davantage de monde sur les routes.
Conducteurs plus fatigués et irritables
En cas de canicule, les nuits sont nettement moins reposantes et forcément, les conducteurs qui dorment moins bien sont plus irritables en journée et susceptibles de commettre davantage d’erreurs de conduite. Le report de certains déplacements aux heures les plus fraiches (et donc plus tardives) peut également se traduire par un plus grand degré de fatigue des conducteurs. Selon Ludo Kluppels, psychologue à l’institut Vias, « il existe clairement une sensation d’inconfort lié au caractère oppressant de la chaleur. La chaleur provoque une sorte d’épuisement psychique de l’individu qui se montre alors moins patient qu’en d’autres circonstances. Quand les conducteurs ont chaud, ils en deviennent irritables et plus prompts à se mettre en colère, plus vite frustrés et plus impulsifs. Dans la circulation, cela entraîne des altercations qui peuvent dégénérer. »
Impact
Une étude du Bureau de Prévention des Accidents en Suisse, confirme que la chaleur a un impact sur la circulation : en période de canicule, par exemple, les chercheurs ont constaté que les conducteurs «collent» davantage la voiture de devant, ralentissent plus tard ou s’engagent sur des voies avec moins de prudence.
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