Pour entrer en vigueur, l’interdiction doit cependant encore faire l’objet de consultations auprès de la population de chacune des communes et les 79 maires faisant partie de la métropole du Grand Paris (MGP) doivent ensuite prendre des arrêtés.
“Nous devons faire preuve de courage collectif”, a déclaré devant les élus le président de la MGP, Patrick Ollier, évoquant les “5.000 à 6.000 morts par pollution chaque année dans la région”.
Seront frappés d’interdiction les véhicules diesel immatriculés et mis en circulation entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2000 et ceux à essence de plus de 21 ans. Cela correspond à des véhicules “qui ne respectent pas les normes européennes et françaises en termes d’émissions de polluants et de particules fines”.
Le projet dit de création d’une “zone à faibles émissions” concerne 79 communes de la zone située à l’intérieur de l’autoroute A86, qui forme une boucle autour de Paris, et relie de grandes villes de la banlieue parisienne comme Versailles (Yvelines) ou Bobigny (Seine-Saint-Denis), par exemple.
“On sera capable de revenir sur ce vote si l’Etat n’est pas capable de nous accompagner, si la région n’est pas capable et si les villes ne sont pas capables de faire des efforts nécessaires”, a assuré Patrick Ollier aux élus.
Publicité – continuez à lire ci-dessous
À la recherche d'une voiture ? Cherchez, trouvez et achetez le meilleur modèle sur Gocar.be