Rouler au gaz naturel est devenu 5 fois plus cher en 2 ans !

Il y a quelques années, le choix du gaz naturel comme carburant pour les automobiles était fortement encouragé, car il se profilait comme un parfait carburant alternatif à la fois moins émetteur de CO2 et de polluants, mais aussi beaucoup moins cher. Malheureusement, les choses ont changé et ceux qui ont une voiture au CNG s’en mordent aujourd’hui les doigts en raison d’une facture qui explose. Ou quand un rêve tout vert a viré au cauchemar bien noir.

Publié le 11 mars 2022
Temps de lecture : 2 min

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Rouler au gaz naturel est devenu 5 fois plus cher en 2 ans !

Si l’on compare une voiture fonctionnant au CNG par rapport à une Diesel, il n’y a que des avantages. En effet, brûler du gaz naturel plutôt que du Diesel permet de réduire d’environ 90 % la production d’oxydes d’azote, de 77 % les émissions de particules fines et encore de rejeter 7% de CO2 en moins. Autant dire que d’un point de vue environnemental, il n’y a pas photo.

En outre, le gaz naturel a toujours été encouragé fiscalement, ce qui ajoutait aux avantages de cette solution. Cela dit, ceci, c’était avant. En effet, ces dernières années, le prix au kilo du gaz naturel fluctuait entre 80 centimes et 1 euro. Cela dit, les récents événements (reprise économique et guerre en Ukraine) pèsent aussi fortement sur cette filière. Début 2022, le prix au kilo du CNG a dépassé les 2 euros et aujourd’hui, son tarif atteint même les 4,86 euros/kg à la pompe. C’est donc cinq fois plus qu’il y a deux ans !

Aucune amélioration en vue

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Bien évidemment, aucune accalmie n’est envisagée, du moins à court terme. Car le prix du CNG à la pompe est bien évidemment attelé à celui du gaz qui ne cesse d’augmenter avec le conflit en Ukraine. En outre, il faut savoir que le GNC n’est pas soumis aux droits d’accises du gouvernement, ce qui signifie que l’introduction potentielle du mécanisme du cliquet inversé n’entraînera aucune baisse de prix comme ce pourrait être le cas sur un litre d’essence ou de Diesel.

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C’est donc une très mauvaise nouvelle pour les quelque 17.500 propriétaires de voitures CNG concernés dans notre pays. Ceux-là devront donc patienter que les prix du gaz sur les marchés se calment et reviennent à un niveau acceptable. Et cela prendra évidemment un certain temps. En attendant des jours meilleurs, les possesseurs de voitures CNG feraient donc bien de rouler à l’essence, car ces véhicules sont le plus souvent équipés comme des véhicules LPG et peuvent donc fonctionner sur les deux carburants.

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Par Alain De Jong journaliste, rédacteur publicitaire, spécialiste de la communication

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