Même s’ils sont plus vulnérables que les automobilistes, les piétons ont aussi des règles à respecter. Selon la police fédérale, 2.922 piétons ont été verbalisés en 2017 ! Les chiffres partiels de 2018 (1.346 p.-v. dressés durant le 1er semestre) donnent une moyenne de 52 piétons verbalisés par semaine.
Feux de signalisation
Dans 52 % des cas (703 P.-V. dressés sur les 6 premiers mois 2018), ils brûlent des feux de signalisation pour piétons et aux passages à niveau. Dans 45 % des cas (613), ils ne respectent pas les règles générales, comme par exemple ne pas marcher sur un trottoir quand il y en a un. Les autres P.-V., plus rares, ont été dressés pour le non-respect des signaux d’interdiction (6) et pour le non-respect des injonctions des agents (22).
Infraction grave
Les peines peuvent être étonnamment sévères ! Un piéton qui refuse d’obéir à l’agent de police peut carrément perdre son permis de… conduire ! S’agissant d’une infraction du 4e degré (le plus grave), le juge du tribunal de police est même obligé de prononcer cette déchéance, avec obligation de repasser théorique et pratique, et de passer un examen médical et psychologique pour récupérer le permis ! Cependant, la Cour constitutionnelle a été récemment saisie par le tribunal de police d’Anvers qui devait juger un piéton qui n’a pas obéi à un policier dans un carrefour. Au final, celle-ci a déclaré cette disposition anticonstitutionnelle car il y avait discrimination entre le piéton et le cycliste qui, grâce à un assouplissement de la loi en 2017, échappe à cette déchéance : la loi va donc devoir être modifiée.
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