L’automne est enfin arrivé et, avec lui, c’est le retour de pluies abondantes qui seront probablement aussi renforcées avec le réchauffement climatique qui tend à rendre les événements météo plus brutaux. Lorsque les pluies se succèdent à bon rythme, l’eau peut s’accumuler sur la route et provoquer des inondations telles que la route peut devenir un torrent et présenter une flaque qui peut être haute de plusieurs centimètres, voire de plusieurs dizaines de centimètres à certains endroits.
Si la prudence doit être de mise, comment réagir face à ces situations particulièrement, surtout si l’eau se met à monter rapidement. Pour VIAS interrogé par Sud Presse, il ne faut jamais que l’eau monte plus haut que la hauteur inférieure du par choc. Si tel est le cas, l’eau peut pénétrer jusqu’au moteur en étant aspirée par la prise d’air qui se situe généralement dans les passages de roue.
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Prendre ses précautions
De même, s’il faut traverser une chaussée inondée sur plusieurs dizaines de mètres, l’idéal est d’évaluer la profondeur à pied avant de s’y aventurer avec sa voiture. Si l’automobiliste décide de passer malgré tout, il faudra faire en sorte de ne pas avancer plus vite que la vague provoquée par la voiture, sinon le niveau d’eau deviendra trop haut et noiera le moteur. Et il faut naturellement prêter attention aux vagues qui seront créées par les voitures passant en sens inverse.
Rappelons que rouler en voiture électrique ne pose aucun problème, car le bac contenant le pack de batterie est parfaitement étanche comme l’ont montré de nombreux tests.
Et l’aquaplaning ?
Si ces situations sont évidemment exceptionnelles, il en va tout autrement pour les risques d’aquaplaning qui sont, eux, beaucoup plus répandus. Ce phénomène dépend de trois facteurs : la quantité d’eau, l’état du pneu et la vitesse. Concrètement, l’aquaplaning se produit lorsque le pneu n’est plus capable d’évacuer l’eau sur la chaussée et donc de rester en contact avec le bitume.
Lorsqu’on sent une voiture subir de l’aquaplaning, il y a lieu de cesser d’accélérer, de garder le volant parfaitement droit et d’enfoncer la pédale d’embrayage si on dispose d’un modèle à boîte manuelle. Le fait de conserver enfoncée la pédale d’embrayage permet de ne plus avoir d’effet différentiel sur les roues motrices et donc de laisser chacune des roues tourner à sa propre vitesse, ce qui permet de conserver une certaine stabilité. Et pour ceux qui disposent d’une boîte automatique ? Il y a lieu de passer sur le mode « N » (ou neutre) pour couper le lien mécanique avec les roues et de ralentir progressivement la voiture. Un petit réflexe à avoir donc, mais qui peut tout changer.
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