Waze est une application de navigation très populaire en Europe et aussi en Belgique où 1,6 million de personnes l’utilisent quotidiennement. Le succès est donc au rendez-vous pour Waze et cela s’explique facilement : l’application fonctionne sur les remontées d’informations de la communauté d’utilisateurs, notamment pour signaler les radars ou toute autre forme de contrôle.
Oui, mais voilà : en 2013, Waze a été racheté par Alphabet, la maison mère de Google. Et depuis, on ne peut pas dire qu’entre Waze et Google Maps, c’est l’entente cordiale. En effet, les deux applications se livrent une âpre concurrence, ce qui, avouons-le, au sein d’une même entreprise est légèrement contreproductif.
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Changement de modèle
Fin 2022, Waze a encore été intégré à Géo, l’équipe qui chapeaute les produits de cartographie en temps réel chez Google, ce qui laisse entrevoir un début de processus de fusion. Et c’est ce qui semble se profiler puisqu’on vient d’annoncer la fin de la régie publicitaire de Waze (Waze Ads) qui sera intégrée à celle de Google (Google Ads).
En intégrant la régie de Waze, on a la très nette impression que Google Ads tente d’enrayer la chute ses propres revenus publicitaires en mettant la main sur ce qui rapporte encore de l’argent.
La disparition du signalement des radars ?
On l’a dit : ce qui fait la force de Waze, c’est le partage d’informations routières entre les utilisateurs et notamment celles relatives aux contrôles des forces de l’ordre. Jusqu’ici, Google n’a jamais intégré cette fonctionnalité dans son application Maps, mais la cartographie Google a naturellement accès aux données.
Si Alphabet décidait de supprimer Waze, il n’est pas certain que le signalement des radars serait intégré à Google Maps. Une réunion de clarification sur l’avenir de Waze est prévue le 11 juillet prochain.
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