Amende

Les conducteurs pas égaux face aux effets de l’alcool

La consommation d’alcool reste un fléau au volant, ce qui est évidemment une réalité tout au long de l’année et pas seulement lors des fêtes. Cela dit, comme toujours, les contrôles seront renforcés cette année encore et il faut rappeler que tous les conducteurs ne sont pas égaux face aux effets de l’alcool.

David Leclercq David Leclercq | Publié le 19 déc. 2023 | Temps de lecture : 5 min

Les fêtes de fin d’année sont un moment que beaucoup de gens attendent. C’est l’occasion au cœur de l’hiver se retrouver entre famille ou amis autour d’un bon repas et, le plus souvent, autour d’un bon verre. Mais il ne faut évidemment pas que la fête tourne au drame, raison pour laquelle les forces de l’ordre renforceront cette année encore leurs contrôles.

Mais où ou quand faut-il s’arrêter de boire ? Et sommes-nous tous égaux devant la consommation d’alcool ? La réponse est bien évidemment négative, comme le montre un test mené par VIAS avec Sud Info. Car les corps humains sont tous différents et ils ne gèrent pas l’alcool de la même manière. L’âge, le sexe, la corpulence et, probablement aussi, les habitudes jouent un rôle.

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6 « essayeurs »

VIAS et Sud Info ont procédé à un test grandeur nature avec 6 personnes, toutes différentes, et qui ont bu 4 verres de vin rouge (14°). Il en ressort que la limite à atteinte avec 2 verres consommés (0,5 g/l) pour presque tous les participants. Au départ, le taux des consommateurs tend à grimper en flèche, mais au fur et à mesure qu’ils mangent : la consommation ralentit (gorgées plus espacées) et le taux se stabilise.

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Au 4e verre, les taux explosent par contre avec des taux compris entre 0,61 et 0,77 g/l, ce qui est naturellement au-dessus de la limite pour reprendre le volant. Seul un participant a vu son taux étonnamment stable (0,44 g/l), probablement parce que son organisme a profité de la nourriture pour gérer différemment la digestion de l’alcool.

Pas de règle

Il n’y a donc pas de règle et tous les métabolismes réagissent différemment à la consommation d’alcool. Lors d’un contrôle, il se peut d’ailleurs qu’une personne soit encore en phase ascendante et que son taux soit encore plus élevé quelques minutes plus tard. Car l’absorption n’est pas immédiate.

Globalement, plusieurs facteurs influencent la variation du taux d’alcool : la corpulence joue, mais aussi l’habitude de boire, rappelle VIAS. Bien entendu, l’état de fatigue peut influencer le résultat comme le fait de manger ou pas. Il est clair en tout cas que toutes les études montrent que la différence entre les hommes et les femmes est importante. Il faut donc rappeler la nécessité de boire modérément, ce qui passe aussi par la bonne attention de l’hôte qui doit veiller à ne pas remplir trop les verres. Un verre de vin doit en effet correspondre à 10 cl alors qu’un alcool fort, c’est 3 cl. Mais nombreuses sont les personnes qui remplissent au-delà de cette quantité « conseillée ».

Il faut rappeler que les amendes grimpent rapidement. En dessous de 0,8, c’est déjà 179 euros en plus d’une interdiction de conduire de 3 heures. Au-delà de 0,8 ? La douloureuse passe à… 420 euros, une interdiction de prendre le volant pendant 6 heures et probablement aussi un retrait de permis de 15 jours. Bonnes fêtes quand même !

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