À Paris, la vidéo-verbalisation fait pleuvoir les amendes !

Paris utilise depuis plusieurs années déjà les 1.200 caméras de surveillance disséminées sur son territoire pour verbaliser les automobilistes. Et avec un certain succès – du moins pour les autorités – puisque ce sont 1.000 PV qui sont envoyés quotidiennement !

Publié le 9 mars 2023
Temps de lecture : 3 min

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À Paris, la vidéo-verbalisation fait pleuvoir les amendes !

Cela fait plusieurs années que la ville de Paris surveille ses axes routiers par le biais de caméras de vidéosurveillance. Rien de bien neuf si ce n’est que ces dispositifs ont pris beaucoup de place puisqu’on en recense pas moins de 1.200 aujourd’hui ! Cette large occupation du territoire a entraîné une évolution : utiliser ces caméras pour identifier et verbaliser les infractions routières.

Selon le journal Le Figaro, seulement une petite centaine de ces appareils sont utilisés à ces fins, mais on peut dire que leur rendement est élevé, car ils remontent jusqu’à 1.000 PV par jour vers les forces de l’ordre, dont une moyenne de 643 infractions journalières en 2022. Les automobilistes n’ont donc pas pris conscience de l’accroissement de la menace puisqu’en 2018, ces caméras remontaient 400 PV quotidiens. Le message n’est donc pas passé.

Une salle dédiée

Fortes de ce constat, les autorités ont donc décidé de durcir le ton. Désormais, c’est une salle entière de la Direction de la Police municipale et de la prévention (DPMP) qui est dédiée à ce qu’on appelle la vidéo-verbalisation. Derrière la caméra, un agent assermenté se charge de constater l’infraction, de l’enregistrer et ensuite de la transmettre à l’Agence de traitement automatique. Imparable.

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La nouveauté, c’est que ce dispositif permet de aussi de verbaliser les toutes petites infractions, soit celles qui n’étaient habituellement pas traitées parce qu’elles ne constituaient pas un crime ou un délit aux yeux de la loi. C’est le cas par exemple de la conduite à travers un couloir de bus ou sur une piste cyclable ou encore l’empiètement dans les sas de vélos, c’est-à-dire les zones réservées aux cyclistes devant les passages pour piétons.

En clair, il s’agit donc pour les autorités d’appuyer la politique de la Ville de Paris qui consiste à privilégier le vélo plutôt que la voiture. On imagine donc que ces techniques devraient aussi arriver en Belgique, car la politique mise en place par les actuels ministres de la Mobilité va dans le même sens que celle d’Anne Hidalgo, maire de Paris. Et comme la part du vélo augmente dans les déplacements des Belges, les autorités n’auront même pas à chercher très loin les arguments…

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Par David Leclercq Rédacteur automobile

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