Les scan-cars ont envahi nos villes. Partout dans les rues, elles déambulent et infligent des amendes aux contrevenants qui n’ont pas payé leur place de parking. S’agissant d’une nouvelle technologie, les erreurs ont été nombreuses pendant un certain temps et il y en a probablement encore, notamment parce qu’elles ne font pas la différence pourtant bien inscrite dans le Code de la route entre une voiture en stationnement et une voiture à l’arrêt.
Bien entendu, les amendes pleuvent sur les automobilistes. Rien qu’à Liège par exemple, deux scan-cars tournent dans les rues et, en 2022, elles ont verbalisé 158.727 véhicules (avec une sanction communale administrative). Autant dire que l’engin est vite rentabilisé, d’autant qu’elle libère aussi de nombreux policiers de cette tâche.
Exploiter leurs limites
Bien entendu, les scanner des scan-cars font appel à des programmes informatiques qui doivent être calibrés afin que la scan-cars opère dans le champ de compétences qui a été défini par la loi. Ainsi, le scanner identifie les véhicules via leur plaque : le parking est payé, pas de problème. En revanche, si l’heure est dépassée, c’est l’amende. Et c’est évidemment pareil si le véhicule se trouve stationné en zone riverain sans y être autorisé.
En revanche, là où la scan-car n’intervient pas, c’est lorsque le stationnement est non autorisé. Bref, que le véhicule se trouve en infraction : arrêt de bus, place réservée aux personnes porteuses de handicaps, piste cyclable, terre-plein, etc. Tous ces emplacements seront ignorés des scan-cars, car c’est à la police de verbaliser les stationnements sauvages.
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Certains automobilistes ont d’ailleurs bien compris l’intérêt de se garer en infraction pour échapper aux scan-cars. Nombre d’entre eux se livrent ainsi au parking sauvage pour éluder les amendes. Mais ce jeu reste évidemment risqué, car il est évidemment possible que des motards ou qu’une voiture de police patrouille et sanctionnent le contrevenant. Le jeu du chat et de la souris ne s’interrompt donc pas et il est peut-être encore plus risqué si jamais les forces de l’ordre décident de faire appel à la fourrière. La facture n’en sera que plus salée.
Un mannequin
Récemment, un automobiliste bruxellois a également trouvé une autre astuce pour échapper aux scan-cars. Et il l’a partagée sur les réseaux sociaux, ce qui lui a assuré un certain buzz. Pour tromper les algorithmes, ce conducteur a eu l’idée – assez géniale – d’utiliser un mannequin dans le véhicule à la place du conducteur lorsqu’il est stationné. Dans ce cas de figure, la scan-car identifie le fait qu’une personne se trouve à bord et, s’agissant, d’une situation d’arrêt flagrante, elle ne verbalise pas la voiture. Il suffisait d’y penser.
Interrogé par Sud Presse au sujet de cette parade, Parking.Brussels a réagi vivement à la situation et indiqué que ce stratagème était « illégal » et que s’il pouvait fonctionner avec les scan-cars, il n’en irait pas de même avec les agents qui circulent à pied. Ceux-ci ne seront pas dupes. Parfait, mais on ne voit pas en quoi la technique serait illégale et en quoi elle exposerait le conducteur à des poursuites. À moins que Parking.Brussels veuille faire un exemple en poursuivant devant un tribunal un contrevenant. Mais il faudra aussi convaincre le juge… de ne pas rire.
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