Qui aurait cru en 1970 que le petit coupé propulsion baptisé Celica et motorisé par des 4 cylindres de 1,2 à 2,2 litres aurait connu une carrière aussi emblématique ? Pas grand monde, sauf que le concept proposé à l’époque par Toyota a fait mouche : un coupé compact et râblé, léger, doté de 4 places et mû par des mécaniques à 4 cylindres au tempérament certain. En réalité, cette voiture matérialisait complètement le principe de jouet automobile. À l’époque, c’était d’ailleurs une petite révolution pour Toyota surtout réputé pour sa fiabilité et son sérieux.
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Succès et continuité
Compte tenu de ce succès, Toyota a donc fait évoluer la Celica et lui a assuré une succession aussi divers que variée. En 1985 par exemple, le modèle TA160 a marqué une première évolution de taille : 4 roues motrices et un engagement dans le Championnat du monde des rallyes. Cette sortie en compétition allait finalement asseoir définitivement la Celica dans la conscience collective, un clou encore enfoncé avec les 5e et 6e générations (TA180 et TA2000) en versions GT4 qui servaient de base pour les homologations.
Une fin décevante
La dernière génération de Toyota Celica fut lancée en 1999. La dernière fut décevante, tout simplement parce que les économies d’échelles étaient déjà passées par là. Le modèle était uniquement proposé en traction et malgré un design original, elle était certes efficace, mais elle n’offrait plus le caractère et la sportivité attendus, d’autant que les mécaniques étaient atmosphériques. Et ce n’est pas le 1.8 dans sa version T-Sport (192 ch) plus alerte dans les très hauts régimes qui changera l’affaire. En toute logique, en 2006 la messe était dite…
Quel avenir ?
On pourrait se dire qu’une demi-succession a été donnée à la Celica avec la GT86, coupé dynamique produit en partenariat avec Subaru. Sans doute, la mise en commun gommait un peu trop la personnalité de Toyota qui n’a pas tenu à lui apposer le logo Celica. Il reste toutefois encore un espoir de voir cette superbe lignée de sportive revenir un jour : en 2017, Toyota a redéposé le nom Celica. On peut donc rêver encore un peu, d’autant que la Supra a, elle, bien fait son retour.
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