Certaines voitures n’ont vraiment rien pour elles lorsqu’elles sont lancées. Et la Citroën LN en est un exemple flagrant. Le modèle est lancé en 1976, dans le sillage de la CX. À cette époque, Citroën jouit d’une belle réputation, mais la marque a frôlé la faillite en 1974 ce qui a donné naissance à une gamme fortement déséquilibrée.
Avec Peugeot
Pour éviter un plan social massif, l’état français oblige la marque aux chevrons à se rapprocher de Peugeot. La marque est d’ailleurs intégrée totalement en 1976. Cette époque est aussi celle qui suit la crise pétrolière : il faut produite de plus petits modèles, moins consommateurs de carburant. Vous avez deviné la suite : la LN devait arriver rapidement et ne pas coûter cher !
Resucé
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La Citroën LN n’est en fait rien d’autre qu’une Peugeot 104 ZS Coupé. Seuls les logotypes changent. Citroën est conscient de sa démarche et promet dès la sortie du modèle que ce sera le premier et le dernier du genre. La marque aura tenu parole… jusqu’en 1996 où le tandem 106/Saxo a vu le jour.
Pas cher, mais malaimée
La Citroën LN connaîtra une carrière catastrophique. Bien que peu chère à l’achat, elle est boudée tandis que sa fiabilité est aussi problématique, surtout d’un point de vue mécanique. Citroën doit se rendre à l’évidence et malgré le montage rapide d’un moteur plus puissant, la LN disparaît en 1979. Elle est toutefois suivie par la LNA (voir photo ci-dessous) qui dispose d’un moteur moderne (4 cylindres 1,1 au lieu d’un boxer de 2CV).
Après 10 ans de commercialisations, seulement 350.000 modèles auront été écoulés ce qui pour une carrière aussi longue et un modèle aussi petit (où les marges sont forcément rognées) constitue un vrai échec.
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