La puissance d’un moteur thermique : voilà un sujet sur lequel nombre d’automobilistes continuent de palabrer. Il y a ceux qui ont les moyens de se payer (et de payer les taxes surtout) une voiture dotée d’un gros moteur. Et il y a ceux qui ne les ont pas et qui cherchent des solutions alternatives. Certains font appel à un spécialiste de la reprogrammation de la gestion électronique tandis que d’autres changent le filtre à air, les injecteurs ou s’affairent encore à changer la ligne d’échappement pour qu’elle oppose moins de contrepression. Les possibilités sont nombreuses et, souvent, combinables.
En réalité, il n’y a pas besoin de tous ces artifices pour augmenter la puissance d’un moteur thermique. Une opération très simple permet en effet d’aboutir à un surcroît de puissance : modifier la quantité d’huile utilisée par le moteur.
Véridique
Ça se sait peu, mais la quantité d’huile utilisée a une influence majeure sur la puissance du moteur. C’est d’ailleurs ce que vient de démontrer le YouTuber Lake Speed Jr. sur sa chaîne The Motor Oil Geek. Celui-ci a procédé à un test grandeur nature avec passage sur banc d’essai moteur pour savoir de combien exactement la puissance pouvait bouger en fonction de la quantité d’huile contenue dans le carter.
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L’essai a même pris une dimension scientifique puisque Lake Speed Jr. s’est associé à un professeur de l’EFI University, Ben Strader. Concrètement, l’équipe a utilisé un V8 Chevrolet LS (aux USA, on ne fait jamais dans la demi-mesure) et il a démarré ses essais avec seulement 5 litres d’huile dans le carter moteur, un niveau à peine suffisant pour assurer la lubrification. Avec cette quantité, la puissance du moteur a été mesurée jusqu’au rupteur à 649 ch, mais l’essai s’est avéré périlleux en raison d’une pression d’huile trop basse. Logique puisqu’il n’y en avait pas assez.
Pour deux litres ou quatre de plus
Avec deux litres d’huile supplémentaire, la pression était correcte, mais la puissance est tombée à 630 ch. L’écart n’est pas énorme, mais la perte est malgré tout là. Enfin, dans le 3e cas de figure, l’équipe a à nouveau ajouté deux litres pour cette fois une lubrification parfaite, mais, surprise, la puissance est tombée à 589 ch, soit 60 ch de moins que pour la situation initiale.
En réalité, cette technique est utilisée en compétition depuis des années. Parce que les mécanos savent très bien que la quantité d’huile recommandée assure surtout la sécurité de la mécanique. Mais si on souhaite gagner quelques chevaux, il suffit donc de réduire cette quantité. Il faut évidemment rester raisonnable et trouver le juste milieu, car on augmente alors les risques pour la mécanique, surtout si on utilise le véhicule dans des conditions sévères où des risques de déjaugeage peuvent survenir (circuit automobile par exemple). Alors, qui le tente ?
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