C’était en octobre 2000 que le salon de Paris, le Mondial de l’automobile, ouvrait ses portes. Et Porsche nous offrait une surprise de taille : la présentation d’une hypercar développée dans le plus grand secret, la Carrera GT. Cela dit, le mystère n’est pas levé au palais des expositions. Les journalistes de la presse spécialisée ont en effet été conviés en début de matinée sur la grande esplanade du Musée du Louvre, devant la pyramide en verre, œuvre iconique de la capitale réalisée par Ieoh Mig Pei. Soudain, la Carrera GT apparaît dans un rugissement après avoir traversé l’avenue des Champs-Élysées. La surprise est totale !
Anti-Enzo
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A l’époque, tout le monde la considère comme l’anti-Ferrari Enzo, l’autre hypercar de l’époque. Une sensation que la Carrera GT a d’ailleurs donné dès le premier contact grâce à son 5.7l V10. Car face au 6.0 V12 de l’Enzo, les ingénieurs allemands ont développé un 10 cylindres en V à 68° développé pour la 962C promise pour la course du Mans et donné ici pour 612 ch et transmis via une boîte manuelle à 6 vitesses. Clairement, Porsche n’a pas fait les choses à moitié !
Un style unique
La Carrera GT, c’est aussi une gueule. Campée sur ses roues de 19 pouces, sa ligne est à couper le souffle. Et sa construction est du même acabit : matériaux légers sont été largement privilégié avec du carbone et de l’aluminium afin de limiter le poids à 1380 kg.
Un mythe était né et il le reste encore aujourd’hui, surtout que la production a été plutôt limitée : 1270 unités seulement ont été construites entre 2003 et 2007. Le prix de l’exclusivité et le prix tout court puisqu’un Carrera GT coûte aujourd’hui plus de 800.000 € alors qu’elle en coûtait moins de 500.000 € il y a 20 ans !
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