Depuis que les voitures à combustion interne sont arrivées, la pratique du tuning s’est développée. En effet, quoi de plus normal que de trifouiller sous le capot, de modifier le ratio air/essence, de réduire la contrepression à l’échappement, de renforcer pistons et bielles, d’ajouter l’un ou l’autre turbo ou de le programmer différemment.
Ces pratiques ont donné naissance à un véritable monde économique. On peut dès lors se poser la question de son existence dans le monde d’après, celui de la voiture électrique qui n’utilisera plus ce fameux moteur thermique ouvert à toutes les modifications. Aura-t-il encore sa place ? Et si oui, comment procèderont les spécialistes ?
Bien entendu, le principe du tuning visuel ne changera pas. Il sera toujours possible d’embellir les carrosseries, de gonfler les boucliers, de faire pousser des ailerons ou d’adopter de grandes jantes. Mais qu’en est-il du moteur électrique ?
Et bien, il faudra que les spécialistes du genre changent leur fusil d’épaule et qu’ils acquièrent de véritables connaissances en matière électrique ainsi qu’en programmation informatique. La difficulté réside bien entendu dans le fait que les voitures hybrides ou électriques actuels sont de vraies boîtes noires. Il est bien difficile de les « pirater » et d’entrer dans leur secret.
Publicité – continuez à lire ci-dessous
Comme un écosystème
Les spécialistes devront donc se former et acquérir des connaissances électriques, mais aussi se perfectionner en informatique. Ceux-ci sont déjà versés dans la programmation puisqu’il faut bien reprogrammer les boîtiers des véhicules thermiques actuels.
Cela dit, il faudra pour les véhicules électriques aller beaucoup plus loin dans la démarche. Cette réalité est d’autant plus évidente que l’approche d’une voiture électrique est totalement différente.
En effet, le cerveau électronique fonctionne de manière beaucoup plus globale. Il s’agit d’un véritable écosystème qui gère le moteur, mais aussi le pack de batterie, la transmission, mais aussi le châssis et les périphériques qui doivent pouvoir être optimisés à tout moment.
En cela, travailler sur un modèle électrique nécessite aussi de comprendre d’efficacité à la route, l’autonomie, mais aussi les prestations du châssis, etc. Mais cela à un avantage indéniable : parce qu’ils font partie du même package, les systèmes peuvent travailler en harmonie de manière beaucoup plus évidente. Avec des performances maximisées au bout du compte.
Risques lors des travaux
Il faudra toutefois que les spécialistes du tuning s’adaptent. Aussi pour travailler, car les risques d’accident sont nettement plus élevés, notamment avec les éléments à haute tension qui peuvent provoquer une mort certaine. Il faudra donc optimiser les conditions de travail aussi et la sécurité.
Il faudra donc encore un peu attendre pour voir émerger de véritables offres tuning pour les voitures électriques. Mais cela arrivera clairement. Le plus probable est que les composants standards soient optimisés et que, peut-être, on arrivera à terme à remplacer un moteur par un autre. On sait qu’avec le temps, rien n’est impossible. D’autant que les accessoiristes entendent bien survivre à cette transition. Quoi qu’il en soit, la première chose à faire est de commencer par prendre des cours de programmation informatique. Cela vous tente ?
À la recherche d'une voiture ? Cherchez, trouvez et achetez le meilleur modèle sur Gocar.be