Cela vient d’être confirmé : à partir de 2035, la vente de voitures équipées de moteurs à combustion fonctionnant aux énergies fossiles sera définitivement interdite. Dès lors, les consommateurs ne pourront plus acheter que des voitures électriques équipées d’une batterie ou d’une pile à combustible (fonctionnant à l’hydrogène). Cette échéance n’est plus si lointaine pour l’industrie automobile, qui devra transformer complètement sa conception et sa production au cours des dix prochaines années.
Cette transition vers le tout électrique a déjà été amorcée par la plupart des marques automobiles européennes. Mais en même temps, ils doivent faire face à une concurrence très redoutable de la part des constructeurs d’autres continents, qui ont actuellement le champ libre, mais qui entre-temps protègent bien leur propre marché, ou qui le ferment carrément aux marques automobiles étrangères.
Restrictions aux États-Unis et en Chine
Les États-Unis, par exemple, imposent de lourdes restrictions à l’importation des marques automobiles étrangères et le président Joe Biden a récemment lancé des mesures de subvention des voitures électriques qui ne s’appliquent qu’aux véhicules produits localement. La Chine impose également des obligations de coopération encore plus strictes aux marques automobiles étrangères qui veulent y commercialiser leurs voitures. En raison de la taille de ce marché, ils y succombent généralement et les Chinois, quant à eux, gardent fermement les rênes.
À l’inverse, tout le monde est toujours le bienvenu dans notre « marché libre », qui est entre-temps saisi en douceur par les “flibustiers” d’autres continents. Il suffit de regarder la gamme croissante de voitures électriques avec des marques comme Tesla, Polestar, BYD, MG, Lynk and Co, Dongfeng et autres Xpengs. Et ce n’est peut-être encore qu’un début, car de nombreuses autres marques disposent également d’une large et solide gamme de véhicules électriques, mais attendent simplement le moment opportun pour se manifester.
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Protection et soutien
Entre-temps, les politiciens européens se sont rendu compte de la situation et reconnaissent que notre industrie automobile a également besoin d’une certaine forme de protectionnisme et de soutien pour traverser cette transition en douceur et, de préférence, avec succès. C’est pourquoi le président français Emmanuel Macron a lancé une proposition visant à n’accorder des subventions qu’aux voitures électriques européennes, afin de contrer les importations massives en provenance d’ailleurs.
Son homologue allemand Olaf Scholz souhaiterait également une telle mesure, tout comme plusieurs autres dirigeants politiques, selon Automotive News. Et comme la France et l’Allemagne abritent la majeure partie de l’industrie automobile européenne, une telle subvention européenne pour les voitures électriques a toutes les chances de voir le jour si leurs dirigeants en prennent l’initiative.
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