C’était à prévoir : le dévoilement de la nouvelle R5 E-Tech électrique fait un carton. Partout, cette sympathique automobile qui puise allègrement dans le référentiel de son aïeule des années 1970 est saluée pour son audace et sa fraîcheur. Tant mieux pour Renault d’ailleurs, car la marque a besoin de ce type de modèle plus abordable pour enfin pouvoir asseoir la transition vers la voiture électrique et, par la même occasion, assurer la rentabilité de ses investissements colossaux dédiés à cette technologie.
Quoi qu’il en soit, Renault a surtout compris que pour s’attirer la sympathie du public, il était bienvenu de mise sur l’histoire, exactement comme l’ont fait Mini et Fiat (500) pour ne citer que ceux-là. Et c’est d’ailleurs pour cette raison que la marque au losange ne va pas se priver : ses as du marketing ont prévu d’innombrables versions et déclinaisons de cette R5.
Plus que 25.000 euros au lancement
La R5 promise à 25.000 euros arrivera bel et bien, mais elle ne sera pas disponible au lancement du modèle. En effet, cet été, c’est une R5 de 150 ch dotée d’une batterie de 52 kWh (400 km WLTP) qui sera disponible avec une recharge rapide qui atteindra les 100 kW, de quoi restaurer de 15 à 80% du pack en 30 minutes. En France, deux versions bien équipées seront disponibles et elles seront bien équipées (interface Google Automotive, jantes 18 pouces, accès mains libres, etc.), mais il faudra compter autour des 30.000 euros, un tarif encore non officiel, mais qui devrait aussi être celui pratiqué en Belgique à quelques euros près.
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Pour les versions plus abordables promises autour des 25.000 euros, il faudra par contre attendre l’été 2025, soit un an de plus. Dans cette configuration, la capacité de la batterie passera à 40 kWh (300 km WLTP) et, on l’a déjà souligné, cette version se passera purement et simplement de chargeur rapide. Les utilisateurs devront composer avec un unique chargeur de 11 kW en courant alternatif, ce qui fixe le temps du « plein » à 2h30 minimum. Il faudra donc oublier les longs trajets.
On sait désormais qu’une troisième version arrivera aussi en 2025. Elle se positionnera à mi-chemin entre celle de base (40 kWh) et la haute de gamme (52 kWh). Celle-ci reprendra le pack de 40 kWh, mais elle offrira un moteur plus puissant (120 ch au lieu de 95 ch à la version de base) ainsi qu’une charge rapide, mais un peu moins que celle de la 52 kWh (80 kW). Ce modèle offrira néanmoins la fonction bidirectionnelle ou vehicle to grid (V2G) qui permet à la batterie de servir d’alimentation à une habitation.
Des séries spéciales aussi
Mais l’idée de Renault est de pousser encore plus loin le concept rétro, notamment avec l’introduction de séries spéciales, comme cela se faisait dans le courant des années 1980 et 1990. On parle ainsi d’une collection Roland Garros, une finition qui était davantage l’apanage de Peugeot et de sa 205, mais pour laquelle Renault aurait racheté les droits. Le modèle sera évidemment plus chic et probablement aussi plus cher, tournant cette fois autour des 35.000 euros.
La cerise sur le gâteau nous viendra ensuite d’Alpine qui sera chargée d’entretenir l’héritage de la R5 Turbo par le biais de son A290. L’objectif ? Le plaisir de conduite évidemment avec un travail particulier mené sur la direction et le châssis. On ignore toutefois à ce stade quelle pourrait être la puissance de cette bombinette. Reprendra-t-elle le moteur de 200 ch de la Mégane E-Tech ? Réponse bientôt, probablement aux prochaines 24 Heures du Mans en juin 2024 pendant lesquelles Alpine engage une hypercar. C’est à cette occasion aussi qu’on verra si Alpine fait le choix de 4 roues motrices ou non, étant donné que la plate-forme AmpR Small peut accueillir un deuxième moteur électrique. À suivre donc, mais l’idée de ce retour semble avoir été très bien pensée…
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