Beaucoup de choses ont changé dans cette petite Audi. Par exemple, elle gagne 5,6 cm en longueur, et franchit donc la barre des 4 mètres. La voiture perd en même temps un peu de largeur (6 mm) et de hauteur (13 mm). Les trains avant et arrière sont aussi un peu plus éloignés l’un de l’autre, l’empattement gagnant 10 cm. Au milieu de tout ça, on trouve la plus petite version de la plateforme MGB du groupe, qui exploite très efficacement l’espace disponible.
Grâce à cela, l’A1 peut troquer sa banquette sur laquelle on pouvait à peine s’installer quelques minutes pour une version sur laquelle on peut vraiment prendre ses aises. Le coffre passe lui à 335 litres (+65). Additionnez tout cela, et vous obtenez une A1 qui n’est plus cantonnée au rôle de seconde voiture du ménage, revendiquant désormais la polyvalence d’une familiale compacte. Autres exemples : le seuil du coffre est à la hauteur agréable de 67 cm, et tout le monde a désormais ses propres portières. La version 3 portes a en effet disparu, tout comme… les moteurs diesels. Les temps changent !
Une fois à bord, j’ai du mal à me concentrer sur toutes ces choses aussi importantes que barbantes. Ergonomie, confort d’assise, finition… Je n’ai rien à dire sur ces sujets. Plutôt que de régler le volant, le siège et les rétros, mes mains caressent le tableau de bord, à la texture particulièrement agréable.
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J’ai sous les yeux un tableau de bord digital (oui, en série), et un second écran sur la console centrale. J’ai un système hi-fi Bang&Olufsen (optionnel évidemment). Bref, j’ai du premium ! Et même plus que ça : j’ai de beaux éléments décoratifs associés à des touches colorées à l’éclat profond. Et sur les sièges, des étoffes fashion aux touches de couleurs bien choisies. Un peu de rétro, un peu de moderne et de la fraicheur (mais pas surjouée comme ça peut être le cas dans une Mini au point d’en devenir parfois irritant).
Clin d’œil à la Ur-Quattro
Le dessin extérieur me laisse le même genre d’impression. Les blocs optiques à LED donnent l’allure moderne, mais c’est la combinaison de peinture verte et de jantes bronze qui m’a attiré quand Audi m’a demandé quelle exemplaire je désirais essayer. Il faut espérer que nos routes ne seront pas uniquement peuplées d’A1 noires ou grises, car le jaune, le rouge ou le vert sont vraiment cool et méritent qu’on s’y intéresse. Comme pour la première génération, il est possible d’habiller le toit d’une teinte contrastante, toit que le nouveau design semble laisser flotter au-dessus du montant C. Les chasseurs de tendances de la marque ont bien fait leur boulot. Et si l’A1 que vous voyez en images vous tente, c’est la version de lancement “Edition One” qu’il faudra demander au concessionnaire. Il parait qu’elle ne sera disponible que temporairement, bien qu’Audi se refuse à dire pour combien de temps.
Cylinder-on-demand
Sous le capot de la voiture que j’ai choisie pour ce premier contact, il y a un 4 cylindres turbo 1.4. Le “35 TFSI” appliqué sur la porte de coffre indique 150ch et 250Nm. Pas mal pour une si petite voiture. Et encore, ce n’est pas la version la plus puissante. Il existe aussi une 40 TFSI qui envoie 200 chevaux au train avant. On est en territoire GTI ! De l’autre côté du spectre, il y a le 3 cylindres 1.0 de 95 ou 120 chevaux, qui saura se montrer peu gourmand.
Le 1.4 dont je disposais pour la plus grande partie des essais est déjà une bonne usine à fun. Il se montre très vif au démarrage (0 à 100 km/h en 7,7 secondes) et se marie bien avec la boîte auto double-embrayage 7 rapports optionnelle. Celle-ci ne fait preuve d’aucune hésitation, et emmène toujours le petit bloc (dont la voix est agréable) vers les régimes permettant d’obtenir de jolis coups d’éclat. Si vous n’avez pas besoin de toutes ses ressources, deux de ses cylindres peuvent être mis au repos. De quoi économiser du carburant. D’ailleurs au terme de notre parcours d’essai, très vallonné et mené à un rythme plutôt élevé, nous avons obtenu une moyenne de 6,5l/100km.
La nouvelle Audi « Junior » m’aurait déjà convaincu rien qu’en raison de tout ce qui vient d’être écrit. Mais il y a davantage encore à mettre dans la colonne des plus : la direction (bien assistée et prévisible sans être ennuyeuse), les freins, les suspensions qui donnent des sensations sportives sans être ridiculement dures… Oui, je l’aime vraiment beaucoup, cette nouvelle Audi !
Conclusion
Avec une allemande, on sait d’avance que technologie et technique seront au top mais on craint tout soit un peu triste ou insipide. La nouvelle A1 répond parfaitement à la première partie de cette assertion tout en évitant l’écueil de la seconde !
L’A1 35 TFSI en quelques chiffres
Moteur : 4 cyl. turbo, essence, 1.498cc ; 150ch de 5.000 à 6.000 tr/min ; 250Nm de 1.500 à 3.500 tr/min
Transmission : aux roues avant
Boîte : manuelle 6 rapports
L/l/h (mm) : 4.029/1.940/1.409
Poids à vide (kg) : 1.150
Volume du coffre (l) : 395 – 1.090
Réservoir (l) : 61
0 à 100 km/h (sec.) : 7,7
Prix : +/- 23.650€ TVAC
Puissance : 150 ch
V-max : 222 km/h
Conso. mixte : NC
CO2 : NC
Autres motorisations
25 TFSI : 95ch; 20.280€ TVAC
30 TFSI : 120ch; 4,8l/100km; 203km/h; 21.223€ TVAC
40 TFSI : 200ch
- Plus pratique
- Couleurs tendances
- Technologie au top (tableau de bord digital en série)
- Moteur 1.4 pétillant
- Quelques à-coups de la boîte auto
- Audi S1 non confirmée
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