La transition énergétique de l’Europe signifie qu’aucune nouvelle voiture à moteur à combustion ne pourra être vendue d’ici 2035. Dans le cadre de ce processus, le moteur diesel a été fortement décrié, parce qu’il était, selon les autorités compétentes « le plus gros pollueur » de nos routes. Tout cela a un sens dans le cadre de l’idée selon laquelle nous devons évoluer vers une société sans émissions où nos transports sont également électriques. Mais de préférence avec de l’énergie « propre », c’est-à-dire de l’électricité produite de manière durable – avec de l’énergie éolienne ou solaire.
Cependant, ce n’est pas encore le cas après la farce de la fermeture des centrales nucléaires et autres. C’est pourquoi de plus en plus de voix s’élèvent pour demander que la transition énergétique se fasse sur une période un peu plus longue, afin qu’elle soit réalisable pour tous. Cela signifie, par exemple, que nous devrions continuer à conduire nos voitures avec des moteurs à combustion à l’essence et au diesel pendant un peu plus longtemps.
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Dans ce contexte, l’essai de ce BMW X7 40d s’inscrit parfaitement. Car même si certains considèrent ce SUV nourri au maïs comme un dinosaure du monde automobile qu’il est préférable de faire disparaître au plus vite, il existe encore un avenir à court terme pour ce modèle. Peut-être pas tant dans notre région, mais n’oublions pas que le reste du monde, en dehors de l’Europe, achève sa transition énergétique à plus long terme et qu’il y a là aussi une demande pour des modèles de cette taille. Il suffit de penser à l’Amérique du Nord, à l’Asie ou au Moyen-Orient.
Un colosse sur roues
Sur nos routes, le BMW X7, long de 5,2 mètres, est un véritable colosse. D’autant plus que la tendance est à la réduction de la taille des modèles. Cette longueur permet toutefois d’installer facilement une troisième rangée de sièges pour ceux qui en ont besoin ou de disposer d’un coffre très spacieux. Mais cette taille le rend évidemment moins à l’aise dans les rues étroites des centres-villes ou les parkings étroits. Sur la route, le SUV, qui a reçu une nouvelle face avant avec des blocs optiques plus étroits de style XM lors de la dernière mise à jour, fait naturellement bonne impression pour ceux qui le voient approcher dans leur rétroviseur.
D’ailleurs, cette mise à jour a également concerné le tableau de bord, qui arbore désormais le nouveau style maison avec un large écran continu. Le système d’infodivertissement utilise désormais le nouveau BMW Operating System 8, dont les commandes combinent la technologie tactile et le contrôleur iDrive sur la console centrale. C’est également là que se trouve le levier de vitesses compact, qui peut également recevoir une finition en cristal si vous le souhaitez dans le cadre du pack Crafted Clarity qui offre encore plus de détails élégants, en verre et en cristal.
Une conduite économique
Bon, passons à la conduite, car c’est finalement cela qui nous intéresse. Rappelons que le BMW X7 est également disponible en deux versions essence : 40i avec un six cylindres de 3 litres de 381 ch et M60i avec un huit cylindres de 4,4 litres de 530 ch. Cependant, nous avons eu l’occasion de tester la version diesel : la 40d avec un six cylindres de 3 litres de 352 ch et 720 Nm avec un support mild-hybrid combiné à une transmission automatique à huit vitesses. Une occasion que nous n’avons pas manquée, car il s’agit peut-être de l’un des derniers modèles BMW avec un moteur à auto-allumage sous le capot. C’est donc l’occasion rêvée de mettre une nouvelle fois en avant les atouts de ce groupe motopropulseur.
Le diesel a été injustement condamné, surtout dans la phase de transition vers l’électrique. Cette génération de groupes motopropulseurs répond à la norme Euro 6 et fonctionne en réalité presque aussi proprement que les alternatives. Bien sûr, une bête comme le X7 est complètement disproportionnée dans notre région, mais en même temps, cela ne fait qu’illustrer notre propos.
En réalité, même avec ce SUV de plus de 2,5 tonnes, vous parvenez à atteindre la consommation standard WLTP de 7,7 litres aux 100 kilomètres assez facilement lors de vos déplacements quotidiens avec un style de conduite normal. Un exercice qu’il n’est tout simplement pas possible de réaliser avec un modèle à essence ou une voiture électrique.
Des kilomètres à parcourir en toute sérénité
La BMW X7 40d est un SUV haut de gamme dont le prix s’élève à 103 850 euros et qui garantit un confort de conduite agréable à bord. Grâce aux matériaux haut de gamme de l’habillage, vous êtes assis dans un salon luxueux, tandis que les bruits du moteur et de la conduite pénètrent à peine à bord et que toutes les irrégularités de la chaussée sont superbement prises en compte.
Il n’y a pas de bruits de diesel agaçants, mais on entend le rugissement viril du six cylindres lors des accélérations, ce qui donne immédiatement le sourire aux vrais passionnés. Un son juste un peu plus excitant que le ronronnement monotone d’une voiture électrique.
L’un des principaux atouts de ce véhicule « à l’ancienne » est, bien entendu, l’autonomie. Un plein (80 litres) permet de parcourir facilement 1 000 kilomètres. Et le ravitaillement en carburant se fait en quelques minutes seulement. Cela fait de la BMW X7 40d une merveilleuse mangeuse de kilomètres avec laquelle vous entamez chaque voyage en toute sérénité. C’est un soulagement après les récents essais de voitures électriques où il faut toujours bien planifier pour parcourir l’ensemble de l’itinéraire sans encombre. En effet, d’un point de vue purement pratique et réaliste, la voiture diesel a encore un bel avenir devant elle.
Conclusion
Selon les écologistes, la BMW X7 40d est un engin diabolique sur roues qui devrait disparaître au plus vite. En effet, les proportions sont un peu exagérées. Mais à part cela, cet essai a prouvé une fois de plus les atouts de la voiture diesel qui reste idéale pour parcourir de longues distances en toute insouciance. Surtout dans un véhicule luxueux et confortable comme le X7.
La BMW X7 40d en chiffres
Moteur : six cylindres, turbodiesel, 2 993 cm3 ; 352 ch à 3 000-4 800 tr/min ; 720 Nm à 1 500-2 000 tr/min.
Transmission : sur les quatre roues
Boîte de vitesses : transmission automatique à 8 rapports
L/l/H (mm) : 5 181/2 000/1 835
Poids à vide (kg) : 2 565
Volume du coffre (l) : 750-2 120
Capacité du réservoir (l) : 80
0 à 100 km/h (sec) : 5,9
Vitesse maximale : 245 km/h
Consommation moyenne WLTP : 7,7 l/100 km
CO2 : 203 g/km
Prix : 103.850€
TMC : Flandre : 3.663,70€ ; Wallonie et Bruxelles : 4.957€
Taxe de circulation : Flandre : 1.222,15€ ; Wallonie et Bruxelles 931.52€
Ecomalus Wallonie : 600€
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