Au vu du nombre d’entreprises automobiles installées dans la région de Wuhan, le secteur ne pouvait pas s’en sortir indemne. Ainsi, tous les constructeurs présents dans la zone ont été contraints de prendre des mesures pour protéger leurs travailleurs. Toyota a annoncé maintenir la fermeture de ses usines chinoises, initialement au ralenti pour cause de nouvel an chinois, jusqu’au 9 février prochain. Un arrêt de production temporaire est également en vigueur chez General Motors, Ford, PSA et Nissan, tous présents dans les environs de Wuhan. Plusieurs groupes étrangers, français notamment, ont en outre pris la décision de rapatrier leurs employés expatriés.
Et la situation évolue d’heure en heure. Ainsi, au moment d’écrire ces lignes apprenait-on que Tesla mettait également à l’arrêt sa toute nouvelle usine chinoise, pourtant située à Shanghai, distante de 800 km. En compensation, la marque américaine offre la recharge gratuite à tous ses superchageurs tant que l’épidémie n’est pas éradiquée.
Ces arrêts prolongés de production devraient évidemment impacter les livraisons des véhicules aux clients, qui pourraient être retardées si la crise du coronavirus devait s’installer dans le temps. Pour les modèles vendus en Europe de l’Ouest, les effets devraient être négligeables : Volvo continue pour l’heure la production de la S90 dans son usine de Daqing, tout comme SAIC (qui produit les MG ZS et Maxus EV80), qui n’a rien annoncé pour l’instant.
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