Depuis le 1er janvier 2021, la norme Euro 6 s’applique aux voitures neuves. Entre-temps, le Parlement européen travaille sur la phase suivante d’une politique visant à assainir le parc automobile européen : la norme Euro 7. Cela devrait conduire à une réduction des émissions de NOx, de CO2 et de particules d’ici 2025 et prévoit également des procédures d’essai plus strictes dans des conditions plus réalistes. Cette perspective n’est pas immédiatement accueillie favorablement par le secteur automobile, car on craint que la norme Euro 7 ne sonne le glas du moteur à combustion interne.
Des mesures drastiques
Les modalités et la date d’entrée en vigueur d’Euro 7 n’ont pas encore été finalisées, mais les grandes lignes sont déjà connues. Tout d’abord, les valeurs d’émission autorisées seront considérablement réduites. Les émissions de NOx, qui sont de 60 mg/km selon la norme Euro 6 actuelle, doivent tomber à 30 mg/km pour Euro 7A, puis à 10 mg/km pour Euro 7B. Pour les émissions de CO2, une réduction de 66 % et 90 % respectivement est prévue, tandis que les émissions de particules devront être réduites d’un facteur 6 et 10. De plus, ces valeurs doivent être respectées en toutes circonstances, y compris sous forte charge et à haute altitude, et ce pendant 15 ans ou 240.000 km.
L’industrie automobile a des doutes quant à la faisabilité technique de la norme Euro 7, qui ne sera probablement réalisable qu’avec des moteurs hybrides rechargeables. Cela rendra les voitures beaucoup plus chères, ce qui incitera probablement les gens à conduire leur voiture actuelle plus longtemps, et par conséquent entraînera à son tour une baisse des ventes de nouveaux modèles.
Publicité – continuez à lire ci-dessous
À la recherche d'une voiture ? Cherchez, trouvez et achetez le meilleur modèle sur Gocar.be