Les chiffres sont toujours dans le rouge : le mois de mai 2022 s’est terminé sur une baisse des immatriculations de voitures neuves de -16,7%, une situation qui s’inscrit en droite ligne de celle que l’on connaît maintenant depuis plusieurs mois. Les choses ne se sont évidemment pas améliorées depuis le mois dernier : la guerre en Ukraine fait rage, certaines chaînes d’approvisionnement sont toujours rompues et, à présent, il faut aussi composer avec les nouvelles restrictions Covid en Chine qui ne permettront pas de rétablir les flux de pièces rapidement.
De plus, l’inflation galopante de ces dernières semaines pèse aussi sur le comportement des particuliers qui remettent volontiers leur achat ou leurs ambitions d’achat. Et c’est pareil au sein des entreprises, lesquelles n’envisagent pas de renouveler rapidement leur parc automobile, surtout avec un litre de carburant qui dépasse les 2 euros de litre.
Bien rouge
Le mois de mai 2022 enregistre donc une baisse de -16,7%, ce qui porte le déficit depuis le début de l’année à -16%, soit seulement 160.573 immatriculations depuis le début de l’année. On est donc loin des 191.265 nouvelles voitures mises en circulation il y a un an et encore plus loin des presque 250.000 avant la crise. Si on tire la comparaison jusqu’à mai 2019, cela représente une chute de -43% !
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Les Allemands en tête
Si l’on considère les performances des marques, c’est BMW qui s’en sort le mieux et conforte donc sa position de leader devant Volkswagen. Mercedes arrache la 3e marche du podium, mais pas au cumul, cette place revenant alors à Peugeot.
Le marché automobile continue donc d’être pris dans se sérieuses turbulences et il n’y a jusqu’à présente aucun indicateur qui permettrait de croire que les choses vont s’améliorer rapidement, même si les constructeurs affirment toujours que leurs carnets de commandes son bien plein.
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