Ce plan d’extension du réseau cyclable à hauteur de 40 kms de pistes supplémentaires, mis au point par la ministre de la Mobilité Elke Van den Brandt (Groen) dans le cadre du déconfinement, s’est concentré sur les voies d’accès vers le centre et les grands axes ou de véritables corridors cyclables.
Ce ne fut pas du goût de l’ASBL Mautodéfense, qui gère le compte Facebook “Les automobilistes en ont marre”. Celle-ci avait introduite un recours devant le tribunal civil de Bruxelles pour tenter de contraindre la Région bruxelloise de retirer les pistes cyclables “érigées illégalement sur les voiries régionales en lieu et place d’une bande de circulation”.
D’une lecture attentive du jugement, il ressort que le tribunal s’est déclaré incompétent, notamment en raison du principe de la séparation des pouvoirs, argument qui avait été invoqué par la Région.
La juge a estimé que le président du tribunal de première instance ne pouvait se prononcer sur une décision politique telle que l’emplacement de la construction d’une piste cyclable. L’ASBL a été condamnée à payer les frais de justice.
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