Depuis 2021, l’étude Polaris analyse les comportements et attentes des consommateurs belges en matière de mobilité. Cette troisième édition révèle une évolution marquée des priorités, tant pour les professionnels que pour les particuliers. L’édition de 2024 met en effet en lumière un fossé grandissant entre les visions de la mobilité électrique des particuliers et des professionnels. Si ces derniers voient dans la voiture électrique une solution d’avenir, les particuliers, eux, affichent une certaine réticence, principalement en raison des coûts élevés et des difficultés liées à l’infrastructure de recharge.
L’enthousiasme pour la voiture électrique n’est donc pas partagé de manière égale entre les segments B2B et B2C. Côté professionnel, la transition vers l’électromobilité s’accélère, soutenue par des mesures fiscales particulièrement favorables. Chez les particuliers, en revanche, l’intérêt pour la voiture électrique, bien qu’encore présent, tend à s’essouffler. La principale barrière demeure le coût, tant pour l’achat des véhicules que pour l’installation des infrastructures de recharge domestiques. Le lien entre possession de panneaux solaires et adoption de la voiture électrique se confirme, mais cela reste minoritaire.
Le concessionnaire, acteur clé de l’information
L’étude Polaris 2024 souligne également l’importance du concessionnaire automobile dans le processus de décision des consommateurs. Pour de nombreux répondants, il demeure une source primordiale d’information et de conseils lors du choix d’un nouveau véhicule, notamment en ce qui concerne les questions d’électromobilité et les aides disponibles pour faciliter la transition énergétique. Souvent, l’intérêt des concessionnaires a été remis en question ces dernières années, notamment avec le développement d’internet qui permet aux consommateurs de rassembler suffisamment d’informations. Il semble donc que réalité ne soit pas suffisante et qu’un contact et des informations en provenance d’un humain sont plus claires ou fiables.
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Polaris montre aussi que les solutions de leasing et de location longue durée sont aussi de plus en plus populaires, car elles offrent aux consommateurs la possibilité de rouler en voiture électrique sans s’engager dans un achat coûteux. Ces formules permettent donc de pallier les inquiétudes liées aux coûts initiaux tout en garantissant une certaine flexibilité.
Du côté des entreprises, il apparaît aussi que l’optimisation de la gestion énergétique (EMS, Energy Management System) prend de l’ampleur. Ce système dynamique permet de mieux gérer la consommation d’énergie, notamment via la recharge des véhicules électriques en fonction de la météo ou des tarifs d’électricité.
Quid dans le futur ?
Commandée par D’Ieteren, l’étude Polaris met aussi en exergue l’intérêt croissant des consommateurs pour les nouvelles technologies, telles que les voitures autonomes et la téléconduite (conduite à distance, par exemple pour déplacer un véhicule d’un point A à un point B). Bien que ces innovations suscitent encore quelques craintes, elles sont perçues comme des solutions à explorer pour le futur de la mobilité. Les professionnels semblent plus enclins à s’intéresser à ces technologies (probablement pour des raisons économiques ou logistiques) tandis que les particuliers restent plus prudents. Ce qui semble logique quand on juge une simple voiture électrique trop chère. L’étude Polaris 2024 montre enfin que, malgré l’essor des alternatives de transport comme le vélo, la voiture reste le premier choix pour la mobilité en Belgique.
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