Une éventuelle réduction de la vitesse sur les autoroutes est discutée en France depuis plusieurs années. Il serait préférable de réduire la vitesse maximale à 110 km/h pour économiser du carburant et réduire les émissions, selon le mouvement environnemental CCC (Convention Citoyenne sur le Climat). Cependant, les avis sont très partagés et jusqu’à aujourd’hui, l’idée est restée au point mort. Il ne semble pas que la limitation de vitesse soit pour bientôt.
Temps de voyage plus long
Le Premier ministre Élisabeth Borne a fermé la porte dans une interview à BFMTV. « Je pense que ce n’est pas la bonne méthode », a-t-elle déclaré. Elle a fait référence aux personnes « qui doivent voyager sur l’autoroute et qui peuvent être soumises à des contraintes de temps ». En d’autres termes, une limitation de vitesse ralentirait inutilement la circulation.
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Le Premier ministre français est toutefois ouvert aux avantages d’une circulation plus lente. « Il est important d’informer sur les économies que l’on peut faire en conduisant moins vite et sur l’importance de réduire les gaz à effet de serre. Mais nous ne pouvons pas travailler avec une interdiction », assure Élisabeth Borne.
100 km/h en Belgique ?
En Belgique, Groen et Ecolo tentent également depuis un certain temps de faire adopter une réduction de la vitesse de 120 à 100 km/heure. Pour cela, ils utilisent même sans complexe la guerre en Ukraine comme excuse : 100 km/h serait nécessaire « pour faire mal à Poutine ». Parmi les autres partis, cependant, l’enthousiasme est faible.
La ministre flamande de la Mobilité, Lydia Peeters (Open Vld), a par exemple été très claire à ce sujet : « Il n’y aura pas de limite de vitesse à 100 km/h. Ne poursuivons pas une politique anti-voiture. Les usagers de la route peuvent parfaitement décider par eux-mêmes d’adapter leur comportement au volant et de conduire de manière plus économique. »
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