Voici comment votre voiture va aider à sécuriser les routes belges

Ce n’est pas un secret : les voitures sont de plus en plus connectées. Mais savez-vous que cet échange de données peut aider à sécuriser les routes ? Ces expériences réalisées en Belgique le confirment.

Publié le 27 mai 2019
Temps de lecture : 3 min

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Voici comment votre voiture va aider à sécuriser les routes belges

Une voiture connectée ne sert pas qu’à recevoir des informations quant à la météo sur son lieu de destination, le prix des carburants à proximité ou la présence d’embouteillages sur son itinéraire. Une voiture connectée permet également de remonter de très nombreuses informations vers des plateformes chargées de les analyser en temps réel. Ainsi, des voitures qui actionnent au même endroit leurs quatre clignotants, par exemple, permettent d’avertir quant à la présence d’un danger potentiel à cet endroit précis sur la route. Les zones où sont allumés les essuie-glaces peuvent aussi permettre d’adapter la vitesse aux conditions climatiques sur les zones à l’affichage variable, etc.

Expérience en Belgique

Nos confrères de Sudpresse rapportent à ce sujet que la Febiac (Fédération belge de l’automobile et du cycle) mène en ce moment un projet pilote avec l’administration flamande de la mobilité afin de repérer les points « gris » sur les routes du Brabant flamand. Car contrairement aux points « noirs », soit ceux où de nombreux accidents se produisent, les points « gris » ne sont pas répertoriés dans les statistiques. Ce sont toutes les zones « dangereuses » mais où les accidents sont évités de justesse. Grâce aux renseignements envoyés par les voitures connectées, ces zones pourraient dorénavant être mieux cernées. Et, le cas échéant, ensuite modifiées et sécurisées.

Freinage tardif ?

Concrètement, via le support d’IBM, la Febiac va récolter toutes les informations liées à l’usage du système ABS des voitures. Les zones où le système ABS se déclenche régulièrement seront ensuite analysées sur place afin de vérifier in situ les potentielles raisons de ces freinages appuyés : un virage masqué, un revêtement glissant, un carrefour mal signalé, etc.

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En Wallonie aussi

Cette nouvelle phase d’expérimentation fait suite à celle déjà menée dès 2016 en Wallonie, souligne Sudpresse. Le SPW (Service Public de Wallonie) et l’AWSR (Agence wallonne pour la Sécurité routière) avaient en effet alors déjà récolté les données de 3.000 véhicules pendant 5 mois en région liégeoise. Un test présenté comme très concluant par les autorités et qui devrait prochainement déboucher sur une nouvelle vague de tests, étendue à tout le territoire wallon.

Informations anonymes

Notez, au cas où l’idée d’être scruté par « Big Brother » ne vous plaira pas, que les données récoltées le sont de manière anonyme. L’idée n’est pas de savoir qui a freiné tard (ou roulé trop vite…) mais plutôt de connaître les zones où ce type de comportement se répète souvent. Et, en cas de besoin, prendre les mesures qui s’imposent pour y remédier.

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