Avec le réchauffement climatique et le besoin de réduire notre consommation d’objets, on pensait que les transports en commun représentaient une solution de bon sens – même si celle-ci est peu exploitée par nos dirigeants. A priori, on se disait qu’en plus d’être bons pour l’environnement, les transports publics permettent aussi de tisser du lien social et de perdre moins de temps puisqu’il est évidemment possible de vaquer à ses occupations pendant le voyage.
Apparemment, cette conception est totalement fausse selon une étude britannique. En effet, une enquête menée par l’Office for National Statistics au Royaume-Uni semble démontrer que la population active qui privilégie ce type de transport tendance à développer plus de stress, et ce de manière récurrente. Et la différence n’est pas mince : le stress serait multiplié par trois par rapport à la voiture, la marche ou le vélo. Parmi tous les moyens de transport, ce serait le bus qui serait le plus anxiogène.
Quels facteurs de stress ?
On se demande toutefois quels seraient les facteurs de stress. Et là aussi, l’Office for National Statistics fournit une réponse plutôt complète. Plusieurs facteurs provoquant ce malaise ont été identifiés comme la densité de population (proximité), les retards, une durée de trajet trop long, des changements qui sont souvent problématiques, les incivilités liées à un sentiment d’insécurité.
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Bien entendu, qui dit stress dit aussi risques pour la santé. Et pas seulement pour la santé mentale. En effet, le stress peut aussi générer des maladies cardiovasculaires ainsi que des infections, notamment en raison de la piètre qualité de l’air qui règne dans les transports en commun. L’étude montre en effet que les systèmes de ventilation ne sont pas assez efficaces. Selon l’analyse menée, les trajets en transport en commun seraient même devenus une source importante de burn-out.
Il faut toutefois relativiser les choses. Car se déplacer à vélo par exemple n’est pas de tout repos d’un point de vue psychologique. En effet, dans les grandes villes, l’augmentation du trafic et la cohabitation souvent difficile avec les automobilistes sont aussi source de stress ou d’inconfort. En outre, il semble aussi évident qu’en voiture, les embouteillages sont aussi un facteur de stress… Non ?
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