Le Polestar 3 est le premier (mais pas le dernier) SUV de la marque. Alors que l’on peut encore reconnaître des influences Volvo évidentes dans les Polestar 1 et 2, la Polestar 3 navigue plutôt de manière autonome avec des caractéristiques stylistiques du prototype Precept. « Cette voiture a été conçue comme une Polestar dès le départ et présente des caractéristiques stylistiques nouvelles pour nous, comme les phares à double lame, la SmartZone et l’aile avant aérodynamique », explique le PDG Thomas Ingenlath.
Il fait référence à la forme distinctive des phares. La SmartZone, quant à elle, est un ensemble de caméras, de radars et de capteurs situés dans le nez, où l’on trouve traditionnellement la grille de radiateur. « Le symbole des moteurs à combustion inefficaces qui ont besoin de radiateurs », dixit Thomas Ingenlath. L’aile avant aérodynamique est intégrée au capot et améliore la circulation de l’air au-dessus de la voiture.
Jusqu’à 610 km
Le Polestar 3 repose sur une toute nouvelle base technique utilisée par Volvo pour le EX90, le successeur du XC90. Polestar promet une autonomie allant jusqu’à 610 km dans sa version Long range Dual engine de 489 ch. Il existe également une variante plus puissante avec le Pack Performance qui porte la puissance à 517 ch, mais l’autonomie est alors réduite à 560 km maximum.
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Cinq places
Étonnamment, compte tenu de sa grande longueur de 4,90 mètres, l’intérieur ne peut accueillir que cinq personnes. Il semble s’agir d’un choix délibéré. « Le Polestar 3 n’est pas un véhicule de transport de personnes. Nous voulions créer autant d’espace et de luxe que possible en plaçant la deuxième rangée de sièges très en arrière », explique Thomas Ingenlath. Les fans de Google seront satisfaits de la présence de Google Maps et de Google Assistant. Et pour les mélomanes, il y a un système audio Bowers & Wilkins avec 25 haut-parleurs.
Sauver des vies
Grâce à Volvo, la Polestar 3 peut également être dotée de nouveaux gadgets de sécurité. Les capteurs radar détectent les mouvements de moins d’un millimètre dans l’habitacle, ce qui permet d’éviter que des enfants ou des animaux domestiques soient accidentellement laissés dans la voiture.
Deux caméras contrôlent également si le conducteur est suffisamment vigilant. Dans le courant de l’année prochaine, le lidar de Luminar sera également disponible, préparant la Polestar 3 à la conduite autonome.
Un peu plus de patience
La Polestar 3 peut être commandée dès maintenant – en ligne, comme d’habitude avec Polestar – et cela signifie que le prix est connu et malheureusement, ce qui n’est pas rien : à partir de 89 900 euros. Au cours de la première année de production, deux groupes d’options sont proposés dès le départ, et il n’y a pas beaucoup de choix individuels.
La production (d’abord en Chine, puis aux États-Unis) débutera à la mi-2023, avec les premières livraisons à la fin de l’année 2023. Il faudra donc encore un peu de patience avant que le premier SUV de Polestar ne roule vraiment sur nos routes, mais il sera exposé au Salon de Bruxelles en janvier. L’année prochaine, le coupé SUV Polestar 4 suivra.
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