Le sujet a déjà été défloré : Skoda renouvelle conjointement la Superb et son grand SUV, le Kodiaq. En attendant les images de la grande routière, c’est le Kodiaq qui dévoile (enfin) ses lignes et il arbore un design modernisé, mais qui reste immédiatement identifiable. Et c’est normal : le Kodiaq est le modèle le plus vendu dans le segment des SUV de taille moyenne en Europe, après le Volkswagen ID.4 100% électrique. Skoda a vendu plus de 800.000 Kodiaq depuis le début de l’aventure. L’enjeu pour le constructeur est donc de taille.
Ce nouveau SUV grandit : il est 6,1 cm plus long que le modèle actuel, ce qui lui permet d’offrir un volume de chargement en progrès de +75 l, ce qui porte l’espace à 910 l, soit la meilleure valeur de la catégorie selon Skoda. L’engin reste en outre familial puisqu’il est toujours disponible en une version 5 ou 7 places.
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Une version hybride rechargeable
Techniquement, le Kodiaq est basé sur la plate-forme MQB Evo, celle de la prochaine Superb évidemment, mais celle aussi des nouveaux Tiguan et Passat. Il en reprend donc les technologies, mais aussi la palette de motorisations renouvelée, ce qui permet l’arrivée d’une version hybride rechargeable qui manquait cruellement dans l’offre.
Cette version PHEV combine le 1.5 litre 4 cylindres de 150 ch avec un moteur électrique et une grosse batterie de 25,7 kWh, ce qui porte l’autonomie électrique à un record pour un engin de cette catégorie : 100 km (WLTP). La puissance combinée atteint les 204 ch. D’autres motorisations classiques sont évidemment disponibles, comme le mild-hybrid 1.5, le 2 litres TSI et un 2 litres TDI. Seules ces deux dernières versions seront disponibles avec 4 roues motrices.
Cossu
Toutes les versions du nouveau Kodiaq sont à boîte DSG et on notera que le sélecteur a été déplacé derrière le volant, ce qui a permis de dégager la console centrale et de créer des espaces de rangement supplémentaires. Il y a par exemple deux rangements pour recharger (sans fil) des téléphones portables. L’habitacle joue la carte de la sobriété.
On note la présence de deux écrans (12 pouces, en position centrale et 10 pouces devant le conducteur) et on ne trouve pas le moindre bouton, si ce n’est les trois cadrans rotatifs situés sous la dalle centrale et programmables pour modifier la fonction souhaitée. Il faudra voir si ces commandes sont vraiment efficaces à l’usage, les clients s’étant plaints récemment de la disparition des boutons physiques, ce qui a d’ailleurs fait faire marche arrière au groupe Volkswagen.
Le nouveau Kodiaq fait aussi le plein de technologies : sièges massants, des phares matriciels à LED, système de conduite semi-autonome Travel Assist ou encore le Trained Parking, qui permet au conducteur d’enregistrer l’approche de cinq places de parking favorites sur une distance de 50 m et de demander à la voiture de se garer toute seule sur simple commande. Voilà en substance de quoi satisfaire les plus exigeants. Cette deuxième génération de Kodiaq est en phase de commercialisation sur les différents marchés et les premières livraisons débuteront à la fin du printemps 2024. Aucun prix n’a encore été communiqué.
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