L’histoire de l’automobile est parsemée d’histoires étonnantes, voire paradoxales. Comme le fait que certains constructeurs qui s’étaient pleinement convertis à la transition écologique avec des véhicules moins émetteurs soient finalement presque les derniers à promouvoir les voitures sportives et « plaisir ».
C’est le cas de Toyota qui malgré sa détermination vis-à-vis de la voiture hybride nous a livré des véhicules particulièrement affûtés, comme la dernière Supra produite en collaboration avec BMW, mais surtout l’inattendue Yaris GR née de l’expérience d’un constructeur en Championnat du monde des rallyes avec sa transmission intégrale résolument propulsive et son petit 4 cylindres de 1,6 litre de... 260 ch ! Une tuerie, tout simplement, mais une tuerie osée et à tel point qu’on n’avait plus vu ça depuis des années !
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Une architecture de feu
Mais Toyota a de la suite dans les idées. Et quand on est le plus grand constructeur du monde, on peut s’autoriser quelques folies. Comme celle de la vision d’une sportive qui n’existe plus que chez McLaren ou Ferrari, pour ne citer que ces marques prestigieuses.
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Il faut donc du cran pour oser aujourd’hui défier les normes de CO2. Et Toyota est manifestement prêt à le faire avec son concept FT-Se qui préfigure la sportive de demain, capable de respecter les normes environnementales et les sensations des automobilistes les plus exigeants.
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Un moteur de feu
Toyota est un joli cachotier. Et le constructeur aime manifestement couper l’herbe sous le pied de ses concurrents. Le concept FT-Se préfigure donc un modèle de sport deux places à moteur central qui s’appuierait sur une unique solution thermique, mais pas n’importe lequel. Il s’agirait d’un 2 litres turbo (G20E) qui développerait entre 300 et 400 ch, mais pas 600 comme le laissait augurer la première itération utilisée en compétition. Mais qui s’en plaindra ?
L’objectif de Toyota est de multiplier les innovations et de jouer sur le côté disruptif du modèle. Car il n’y a pas que le côté thermique et la position centrale du moteur, mais aussi la transmission intégrale du modèle, même si on en sait peu actuellement, tout en sachant que le constructeur a déjà fait des merveilles avec la Yaris GR.
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Plusieurs versions ?
Il se murmure par ailleurs que Toyota aurait l’ambition de décliner plusieurs versions de sa sportive, toutes les deux pilotées par la division sportive GR de Toyota. Il pourrait en effet avoir une version de 400 ch en 2026, mais aussi une variante (encore plus) vitaminée de 500 ch et, elle, 100% électrique avec deux moteurs, un sur chaque essieu dès 2027. Dans ce dernier cas, Toyota miserait soit sur les batteries solides (mais ce serait un peu tôt) soit sur les cellules avec une structure prismatique capables d’alléger le véhicule, mais aussi augmenter son autonomie tout en diminuant le temps de charge. A suivre donc, mais en tenant à l’esprit que le plaisir automobile à l’état pur pourra encore exister demain.
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