Le pot catalytique : son utilité et son fonctionnement

Devenu obligatoire en Europe en 1993 avec l’apparition de la norme antipollution Euro 1, le pot catalytique est présent sur toutes les voitures afin de dépolluer leurs rejets de gaz nocifs.

Publié le 27 février 2022
Temps de lecture : 2 min

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Le pot catalytique : son utilité et son fonctionnement

Développé par General Motors à la fin des années 70, le pot catalytique s’est généralisé dans la production automobile une bonne dizaine d’années plus tard.

Destiné à dépolluer les rejets de gaz nocifs issus de la combustion tels que les hydrocarbures imbrûlés (HC), le monoxyde de carbone (CO) et les oxydes d’azote (NOX), il est constitué d’une partie en inox dans laquelle convergent les gaz d’échappement, lesquels traversent les conduits d’une structure en nid d’abeille qui est la plupart du temps réalisée en céramique. L’intérieur des conduits est recouvert d’une fine couche de cristaux combinant de l’alumine, de l’oxyde de cérium et au moins trois métaux précieux dont le platine, le palladium et le rhodium. 

Transformation

katalysator

Le but de ce dispositif complexe est de décomposer les molécules de gaz en éliminant jusqu’à 90 % les substances nocives. Situé sur la ligne d’échappement, le catalyseur fonctionne de façon optimale à une température de 400 degrés, ce qui veut dire que la voiture doit avoir roulé de 10 à 15 km avant qu’il ne fonctionne correctement. Il transforme les composants les plus toxiques des gaz d’échappement en éléments plus respectueux de l’environnement comme l’eau, le dioxyde de carbone et le diazote.

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Limites

S’il est efficace dans certaines conditions, le catalyseur a également quelques défauts. Tout d’abord, il a tendance à s’encrasser et à pénaliser les performances du moteur. Ensuite, il est conçu à partir de plusieurs métaux précieux. Son recyclage nécessite donc des opérations assez lourdes et sa constitution toute particulière en fait la convoitise des personnes malintentionnées.

Enfin, certains polluants majeurs ne sont pas traités comme le CO2, résidu naturel de la combustion. La température de fonctionnement élevée du catalyseur induit également une réaction non désirée qui crée du N2O, un gaz à effet de serre.

Des solutions alternatives sont développées par certains constructeurs et équipementiers mais elles comportent également des inconvénients (coûts, problèmes techniques, etc.) qui freinent pour le moment leur commercialisation.

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