La somnolence au volant tue en Belgique. En effet, selon l’institut VIAS, ce phénomène pèse pour 15% des accidents avec blessés ou tués, soit plus de 5.000 accidents par an. Et ce n’est pas tout : pour la Fondation Vinci Autoroutes, c’est même la première cause de mortalité sur les autoroutes. Par somnolence, on entend des micro-sommeils qui oscillent entre 1 à 4 secondes.
Lutter contre ce phénomène n’est pas chose aisée. Car si certains conducteurs ressentent l’arrivée de la fatigue et peuvent anticiper en s’arrêter et en faisant une courte sieste, ce n’est pas le cas de tous. Certains conducteurs sont en effet surpris par la somnolence lorsqu’ils s’y attendent le moins. Selon une étude menée récemment, 49% des conducteurs avouent ressentir leur état de fatigue au volant et ils reconnaissent avoir subi des états de somnolence au volant au cours des 12 derniers mois. À la veille des vacances, c’est plutôt inquiétant, car les gens partent souvent fatigués et (encore) stressés.
Une solution
Assurance Prévention, l’association de France Assureurs, profite des vacances pour publier une nouvelle étude sur le sujet nous dévoile les résultats de son étude sur la somnolence au volant. Il ne s’agit cependant pas cette fois d’énumérer des statistiques, mais d’étudier l’impact des sons dans l’habitacle (radio, musique, podcast) sur la vigilance au volant.
Menée par un professeur psychiatre et addictologue à l’Université Paris Cité, cette analyse s’est donc penchée sur l’apparition de la somnolence chez les personnes lorsqu’elles sont soumises à plusieurs sources sonores telles que le bruit normal de l’habitacle, une musique imposée, une musique imposée avec des coupures publicitaires ou, au contraire, une musique ou un podcast choisi par le participant. Le test a été mené sur autoroute et à l’aide d’un simulateur homologué. Ce qui signifie que l’expérience est donc parfaitement scientifique.
Publicité – continuez à lire ci-dessous
Les résultats de l’enquête sont en tous cas étonnants et ils indiquent que la somnolence peut être retardée en… écoutant ses musiques, radios ou podcasts préférés. C’est en tout cas les paramètres qui ont été relevés sur les 97 participants à cette expérience et qui ont dû écouter pendant 90 minutes divers extraits sonores avec un casque audio (bruit de l’habitacle, musique contrainte, etc.)
Un autre boîtier a été utilisé pendant l’expérience. Il s’agissait d’une forme de caméra qui mesurait l’expression des participants afin que le test soit parfaitement objectif et non basé sur un ressenti personnel. Et c’est clair : ceux qui choisissent leur programme musical s’en sortent mieux que les autres. Notons encore que la pire des ambiances sonores pour voyager est de ne pas mettre de programme ou de musique du tout. Dans ce cas de figure, le ronronnement du moteur et les bruits de roulement ou aérodynamiques ont encore plus vite raison de la fatigue du conducteur. À l’heure de prendre la route des vacances, il ne faut donc pas interdire au conducteur de passer ses programmes préférés.
À la recherche d'une voiture ? Cherchez, trouvez et achetez le meilleur modèle sur Gocar.be