Précisons tout d’abord qu’en 2017, seules 706 personnes étaient concernées. Ceci veut donc dire que quelques contrevenants se sont vus retirer leur permis à vie deux fois en un an… Surprenant, non !? Oui, mais ceci peut s’expliquer par deux raisons.
Premièrement, cette déchéance du permis de conduire est parfois prononcée pour des raisons médicales, quand des conducteurs sont touchés de troubles physiques ou mentaux. Certains magistrats prennent également cette décision pour inciter un conducteur à soigner sa dépendance à l’alcool. Le retrait à vie peut donc devenir, dans ce cas, provisoire.
Deuxièmement, de nombreux conducteurs récidivent, sans avoir leur permis de conduire dans leur portefeuille ! Selon des estimations, ils sont 5 % à rouler sans permis après une déchéance aux Pays-Bas et 12 % au Royaume-Uni. Selon Vias (ex-IBSR), les pourcentages sont similaires en Belgique. Ceci prouve que cette décision radicale n’est pas toujours la plus efficace. Des peines alternatives comme les éthylotests au démarrage, une rencontre avec des victimes d’accident de la route ou encore une journée passée aux urgences le sont parfois davantage…
Source : Sud Presse
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