Les usagers de la route se plaignent de plus en plus du marquage routier

L’état des marquages routiers en Belgique est préoccupant. L’année dernière, l’organisation de mobilité Touring a reçu 542 rapports concernant le mauvais état des marquages routiers. Ce chiffre est en augmentation depuis plusieurs années. Les pouvoirs publics manquent à leur obligation d’entretenir correctement le réseau routier.

Publié le 14 août 2023
Temps de lecture : 2 min

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Les usagers de la route se plaignent de plus en plus du marquage routier

De plus en plus d’usagers de la route constatent que les marquages routiers ne sont pas en ordre. Alors que Touring n’a reçu « que » 390 plaintes en 2018, il y en a eu 542 en 2022 et déjà 334 au cours des six premiers mois de 2023. Les villes et communes investissent massivement dans des zones 30 ou 50 supplémentaires puisqu’elles sont autorisées à percevoir elles-mêmes les recettes des petits excès de vitesse, mais il n’y a apparemment pas de budget pour un marquage routier décent.

Touring soupçonne que de nombreuses communes et villes lésinent sur l’entretien des routes et donc sur le renouvellement des marquages sur ces routes. Ou bien elles n’appliquent pas la bonne méthode. « Par exemple, de nombreuses communes et villes utilisent des clinkers blancs pour appliquer les marquages. La couleur ne s’efface peut-être pas, mais ces briques noircissent beaucoup plus vite et sont donc moins visibles qu’une peinture ordinaire ». Sur certaines routes, la peinture doit également être remplacée plus rapidement, par exemple aux intersections.

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Menace pour les cyclistes et les piétons

Délimiter une piste cyclable, des passages pour piétons ou une ligne centrale continue : un bon marquage au sol est évidemment important pour la sécurité routière. Par temps de pluie ou dans l’obscurité, les marquages routiers sont parfois pratiquement invisibles, ce qui peut constituer un risque, par exemple pour les cyclistes et les piétons.

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« Un passage piéton à moitié effacé crée une situation de conflit sur le droit de passage, avec toutes les conséquences juridiques qui en découlent en cas d’accident. Des passages clairement lisibles évitent aux piétons de devoir traverser la rue et permettent aux usagers motorisés d’anticiper », déclare Touring.

De nombreuses infractions

Les usagers de la route souffrent aussi financièrement du manque d’entretien. « Le nombre d’infractions constatées sur les marquages routiers tourne autour de 60.000 par an (en année sans crise sanitaire). On peut se demander si des conducteurs ne sont pas piégés involontairement parce qu’ils n’ont pas vu un marquage au sol. C’est le monde à l’envers », selon Touring.

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