Il s’agit probablement du montant le plus élevé jamais exigé par un tribunal américain dans le cadre d’une plainte déposée contre le racisme sur le lieu de travail.
Pour refaire rapidement l’histoire, un employé, Owen Diaz, a commencé à travailler en 2015 à l’usine Tesla de Fremont en Californie par le biais d’une agence d’intérim. Selon les avocats de Diaz, on le traitait régulièrement de « nègre » dans les couloirs de l’usine. L’homme l’a signalé à ses supérieurs, mais ceux-ci ont laissé faire, ce qui a fini par le faire dériver psychologiquement.
Le juge fédéral a considéré ces allégations comme prouvées et a déclaré que la victime s’était retrouvée dans un environnement raciste et hostile. Pour le juge, il s’agissait donc d’une situation tout à fait inacceptable.
Plus de cinq ans après ces événements, M. Diaz s’est vu attribuer 6,9 millions de dollars pour le préjudice émotionnel subi et 130 millions de dollars supplémentaires en dommages et intérêts.
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Des problèmes de racisme qui perdurent
Tesla a déjà été condamnée dans une affaire similaire de racisme sur le lieu de travail. À l’époque, l’entreprise d’Elon Musk avait du payer 1 million de dollars de dommages.
L’entreprise a réagi par voie de communiqué, déclarant qu’elle « regrette profondément cette affaire et souligne que l’atmosphère et l’attitude dans l’atelier sont, depuis, plus inclusives ».
Photo de l’article : Vlad Tchompalov / Unsplash
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