La rouille entraînait autrefois de lourdes réparations, voire la mise au rebut de véhicules après quelques années d’utilisation seulement. Mais depuis une vingtaine d’années, grâce à la galvanisation systématique des carrosseries et l’utilisation de meilleurs aciers, les voitures ne rouillent plus vraiment.
Néanmoins, en 2016, un rapport suédois a jeté un pavé dans la mare en démontrant que les voitures étaient de nouveau plus sensibles à la rouille. Dans les constructeurs mis en cause figurait entre autres Volvo qui avait pourtant fait d’importants efforts en la matière quelques années auparavant.
Modèles sensibles
Ce rapport vient d’être appuyé par une nouvelle enquête menée par l’organisme allemand de contrôle GTÜ publiée dans le très sérieux magazine Auto Motor & Sport.
Selon ce dernier, de nombreuses marques seraient récemment passées à une galvanisation partielle, ce qui provoquerait le retour de la rouille.
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Sur les 6,6 millions de véhicules contrôlés par GTÜ depuis le 1er janvier 2020, 441.000 ont présenté des soucis de corrosion. Ceux-ci ont généralement plus de 10 d’âge. De ces statistiques, quelques modèles semblent plus fragiles que d’autres. Parmi ceux-ci, on peut citer la Lada Niva, le Ford Galaxy, le Ford Transit, la Seat Alhambra, la Subaru Legacy, la Ford Ka, les Suzuki Jimny et Baleno, l’Opel Vectra ou la Daihatsu Cuore.
Les Tesla touchées
Le plus étonnant dans ce rapport est la propension des Tesla à rouiller. En effet, certains véhicules très récents seraient touchés par la corrosion après la saison hivernale.
Selon l’expert Ralf Rößler, certaines cavités des voitures électriques américaines seraient purement et simplement remplies de mousse polyuréthane similaire à celle utilisée dans les maisons, ce qui aurait pour conséquence de garder l’humidité et de créer des « nids » de rouille en enfermant de l’eau. Dans ces conditions, les Tesla pourraient être complètement rouillées après seulement 6 ans !
Effet pervers
Il semble que les techniques de construction légère, de plus en plus utilisées dans la fabrication des véhicules électriques afin de gagner du poids, auraient tendance à favoriser la formation de la rouille. L’emploi massif d’aluminium et de magnésium provoque une réaction chimique appelée corrosion galvanique au sein même de la carrosserie.
Problème : les premières traces visibles apparaissent souvent trop tard, le mal ayant fait des ravages depuis longtemps, entraînant alors des réparations complexes…
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