Les immatriculations – en Belgique ou même en Europe – ne font aucune figuration : ces derniers mois, le diesel ne cesse de reculer au profit de l’essence. Sur les sites de vente de voitures d’occasion, les véhicules au mazout deviennent majoritaires, avec une cote qui ne cesse de baisser. En cause : le « Dieselgate » et les « zones à basses émissions ».
Pourtant, il faut rappeler qu’à puissance et cylindrée équivalente, un moteur diesel rejette moins de CO2 qu’un moteur à essence. En très bref, le diesel est donc plus sain pour diminuer les gaz à effet de serre entrainant un réchauffement climatique. Problème : le moteur diesel émet souvent davantage de particules NOx (oxyde d’azote), classées comme cancérigènes. Mais il faut savoir que depuis l’instauration des normes d’émission Euro 6, les voitures roulant au diesel comprennent des filtres à NOx permettant de diminuer cette « pollution ». Mais c’est là qu’intervient une autre problématique : la mise en place de ces technologies n’a pas laissé d’autre choix aux constructeurs que d’augmenter leurs prix de vente, cela se répercutant à nouveau sur le consommateur. Ainsi, aujourd’hui, le seuil de rentabilité d’un moteur diesel dépasse les 30.000 km.
On le voit, la problématique est complexe et le choix d’un moteur varie, on le rappelle, en fonction de son utilisation. Dès lors, pour les camions, les utilitaires ou autres grandes routières, le diesel devrait rester le meilleur choix. Dommage que certains effets d’annonce trop rapide des autorités mettent encore plus de pagaille dans tout cela…
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