Créé en 1956, l’Indianapolis Motor Speedway Museum est considéré par les fans de circuit d’Indianapolis comme un lieu de pèlerinage qu’il convient de visiter une fois dans sa vie. D’une simple et modeste collection, il a évolué pour devenir l’un des plus beaux musées du genre. Afin d’attirer encore plus de visiteurs, il est pour le moment en train d’être rénové afin de présenter les collections de façon plus vivante et plus intéressante pour le grand public. Cette métamorphose estimée à 89 millions de dollars, une somme qui comprend la restauration du bâtiment et de quelques voitures qui y sont exposées. C’est ce qui a motivé l’équipe dirigeante de l’Indianapolis Motor Speedway à se séparer de 11 véhicules qui seront proposés aux enchères par RM Sotheby’s.
« Poids-lourds » de la collection
Parmi ceux-ci, figue une Mercedes W196 Streamliner de 1954 qui a été pilotée par Juan Manuel Fangio et Stirling Moss. Avec sa carrosserie incroyablement profilée, cette voiture est restée dans les annales comme la dernière du genre produite par la marque à l’étoile. Elle est estimée entre 50 et 70 millions de dollars, une somme énorme qui toutefois encore loin des 135 millions remportés par la 300 SLR « Ulhenhaut », la voiture la plus chère du monde vendue l’année dernière. Dans le catalogue de cette vente, on retrouve aussi une Ferrari 250 LM qui a la particularité d’avoir remporté les 24H du Mans alors qu’elle était alignée par le North American Team de Luigi Chinetti. Pilotée par Jochen Rindt et Masten Gregory, cette voiture a encore couru deux fois au Mans et a participé aux 24H de Daytona à 4 reprises ! Avec un tel palmarès, cette 250 LM risque elle aussi d’affoler les compteurs. RM Sotheby’s se refuse pourtant à donner une estimation.
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Toutes les époques de la compétition
Ce n’est pas tout car une Ford GT 40 MKII figure aussi parmi les lots. Considérée comme l’une des plus originales en existence, la voiture de l’Indianapolis Motor Speedway Museum a elle aussi pris part au 24H du Mans en 1966 et s’est classée à la 2e place au 24H de Sebring. On retrouve également une Chevrolet Corvette SS Project XP64 de 1957, un prototype à la carrosserie en magnésium, produit à seulement deux exemplaire. Les amateurs d’avant-guerre ne sont pas oubliés avec une Bugatti Type 35 Grand Prix qui a été une voiture de course d’usine, Mercedes 22/40 « Colonial Car » de 1911 et une voiture de course Laurin et Klement de 1911.
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