En 1961, Citroën présente l’Ami 6 et précise d’emblée : ce modèle n’est pas destiné à remplacer la 2CV. Car pour Citroën, il n’y a pas photo : la 2CV représente l’automobile dans sa plus simple expression. Or l’Ami 6 est tout sauf cela. Cette dernière offre en effet le « strict superflu » si on en croit la communication, étonnante, de l’époque. En clair, il ne s’agit pas du tout de faire de la voiture d’accès, mais de proposer un modèle équilibré, doté d’une belle habitabilité combinée à un faible encombrement, le tout avec des performances suffisantes et une consommation raisonnable.
Lunette inverse
Le design original de l’Ami 6 est signé du designer italien Flaminio Bertoni qui avait déjà travaillé sur la 2CV et la DS. C’est peut-être de lui qu’elle tient son nom aussi. Citroën a toujours expliqué que le nom « Ami 6 » provenait d’un mélange phonétique jouant sur le nom de l’étude du projet (AM), du mot « miss » en anglais et ami en italien (amici). Un peu tiré par les cheveux, mais bon… Quoi qu’il en soit, la silhouette de l’Ami 6, en « Z », est originale à plus d’un titre avec sa lunette arrière inversée dont l’avantage est de rester propre lorsqu’il pleut.
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Aussi en break
En 1964, le modèle est aussi décliné en break, sans doute pour adoucir un peu les traits. Car Citroën ne le dit pas, mais l’originalité peut aussi freiner les acheteurs. Le break se vendra d’ailleurs mieux que la berline : sur environ 1 million de voitures vendues, 550.000 ont été des carrosseries break. Commercialement, l’Ami 6 se voulait surtout comme la seconde voiture du ménage. Un rôle qui fut très bien interprété par l’épouse du général de Gaule, Yvonne, qui ne s’en séparait jamais. Une belle reconnaissance !
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