Dans un monde où les véhicules électriques et les smartphones sont omniprésents, la manière dont les batteries sont rechargées influence directement l’efficacité de l’accumulateur tout comme leur durée de vie. Il est naturellement tentant de privilégier les recharges rapides pour gagner du temps, mais ces dernières ne sont pas sans conséquences. En effet, une recharge rapide accélère l’usure de la batterie, mais elle réduit aussi l’efficacité de l’énergie injectée. Les pertes énergétiques sont principalement dues à la chaleur générée au cours de la charge rapide. À l’inverse, une recharge lente permet une meilleure conservation de l’énergie et, au final, une plus grande autonomie.
Pertes thermiques
L’un des principaux facteurs à gérer lors d’une recharge rapide est la production de chaleur. Que ce soit pour un smartphone ou une voiture électrique : plus le courant est élevé, plus la température de la batterie augmente. Cette chaleur excédentaire nécessite une gestion thermique spécifique afin d’éviter des dommages profonds. Une partie de l’énergie destinée à charger la batterie doit donc être utilisée pour la refroidir, ce qui réduit forcément le rendement énergétique.
Avec une recharge lente, le problème est atténué. Comme moins de chaleur est produite, une plus grande proportion de l’énergie injectée peut alors être réellement stockée dans les cellules. Cela se traduit inévitablement par une autonomie plus élevée pour une même quantité d’énergie. En d’autres termes, la recharge lente est non seulement meilleure pour la batterie, mais elle permet aussi d’optimiser l’utilisation de l’énergie.
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Polarisation et résistance interne
Une autre difficulté liée à la recharge rapide est le phénomène de polarisation. Sous l’effet d’un courant élevé, la résistance interne des cellules de la batterie augmente, créant ainsi des pertes énergétiques. Ces pertes, qui se manifestent le plus souvent sous forme de chaleur, réduisent la quantité d’énergie utilisable.
À nouveau, le choix d’une recharge lente permet de minimiser cette polarisation. L’énergie se répartit plus uniformément dans les cellules, offrant une capacité de stockage plus élevée. L’accumulateur conserve ainsi mieux son potentiel à délivrer l’énergie.
Plus longtemps
On s’en doute, les contraintes élevées en termes de chaleur ou de polarisation lors d’une charge rapide ne sont pas de nature à préserver le pack sur le long terme. Certes, les études montrent que les accus sont moins affectés qu’on ne le pensait au départ, mais l’intensification des réactions chimiques augmente le risque d’usure et donc de réduction de la capacité maximale. Encore une fois, les charges lentes réduisent la violence des réactions chimiques, ce qui prolonge la durée de vie. C’est tout bénéfice pour l’utilisateur qui conserve une meilleure autonomie, mais aussi une meilleure valeur résiduelle à la revente. Car il est clair que tôt ou tard, les acheteurs en occasion exigeront un aperçu de l’état de la batterie, comme c’est déjà le cas en Allemagne.
En définitive, toute la clé de batteries saines et efficientes repose sur une répartition harmonieuse de l’énergie. Et c’est avec une charge lente que les systèmes de gestion des batteries ont suffisamment de temps pour équilibrer la charge entre les cellules. Autant le savoir.
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