Aujourd’hui, le prix élevé du diesel est un sujet de conversation très populaire. Et pour cause, malgré le récent stratagème du gouvernement pour faire baisser le prix du diesel de 17,5 centimes d’euro par litre, ce carburant est à nouveau affiché à la pompe à plus de 2 euros par litre. Cette hausse est le résultat de la nouvelle hausse du baril de pétrole Brent de la mer du Nord, qui a de nouveau dépassé largement les 100 USD.
Les fluctuations de prix sont en grande partie dues à la guerre en Ukraine qui provoque de fortes tensions et incertitudes. L’approvisionnement en provenance de Russie est actuellement bloqué, ce qui provoque une légère pénurie. Mais Bloomberg rapporte que les principaux négociants en énergie, tels que Trafigura et Gunvor, craignent un resserrement durable du marché, qui, à terme, privera également les stations-service européennes de diesel.
2,5 millions de barils en moins
Trafigura estime que depuis le début du conflit en Ukraine, les exportations de pétrole russe ont diminué de 2 à 2,5 millions de barils. Et comme une grande partie du diesel consommé en Europe est d’origine russe, cette situation pourrait bientôt entraîner des pénuries de de ce carburant dans les stations-service européennes alors que le marché est déjà mis à mal.
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Il existe bien sûr des alternatives comme l’approvisionnement en provenance d’autres pays, mais le manque des 2,5 millions de barils russes ne peut évidemment pas être comblé par le secteur du jour au lendemain aux prix actuels du marché.
Encore des dimanches sans voiture ?
Les nouveaux dimanches sans voiture récemment proposés par le président des Verts Meyrem Almaci sont-ils une solution pertinente ? Il ne s’agit pas d’un scénario impossible qui ne serait pas motivé par des objectifs climatiques, mais simplement parce que nos stations-service sont à court de diesel. Il y a juste à espérer que nous n’en arriverons pas là…
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