Bruxelles et Pékin discutent d'un éventuel plan visant à apaiser les tensions concernant les voitures électriques chinoises. Au lieu des droits de douane existants, l'alternative des prix minimums est désormais envisagée. Comment l'industrie automobile réagit-elle à cette proposition ?
Industrie
Alors que la semaine dernière, Donald Trump a levé des droits de douane sur toutes les voitures importées aux États-Unis, Elon Musk, patron de Tesla, mais aussi directeur du DOGE chargé de simplifier l’administration publique américaine, a plaidé auprès de Trump pour l’annulation des droits de douane avec l’Europe. Pourquoi ?
Pendant des mois, les économistes et les observateurs ont fait planer le spectre d’une invasion de voitures chinoises sur les routes européennes. Mais cette déferlante n’a pas eu lieu. Une analyse de Bloomberg montre les pays où les voitures chinoises sont les plus présentes. De quoi casser les idées reçues...
On le sait : Donald Trump a levé des droits de douane de 25% sur les automobiles importées. Et certaines marques prennent des décisions radicales en suspendant leurs livraisons sur le marché américain. De quoi réduire drastiquement et durablement l’offre sur le marché US ?
Dans le secteur automobile, il faut beaucoup d'argent pour passer de l'idée à la production et au succès dans les salles d'exposition. Par conséquent, de nombreuses start-ups de véhicules électriques ne parviennent pas à franchir la ligne d'arrivée. Mais il y a des exceptions. Selon une étude britannique, seules quatre marques de voitures électriques réalisent des bénéfices pour l'instant - certaines de manière prévisible, d'autres de manière surprenante.
Ce 2 avril, Donald Trump a fièrement annoncé la levée de droits de douane à l’encontre de plus de 60 pays. L’automobile est touchée de manière uniforme avec un taux de 25% pour tous les véhicules importés. Mais comment les constructeurs européens peuvent-ils réagir face à cette guerre commerciale qui s’annonce sanglante.
Depuis que Carlos Ghosn a quitté ses fonctions de patron de l'Alliance Renault-Nissan, le fossé entre les deux partenaires s'est creusé. Mais un nouvel accord de fiançailles pourrait de jeter les bases d’une nouvelle collaboration, alors que les négociations de fusion entre Honda et Nissan n'aboutissent pas. Que dit cet accord ?
Donald Trump a mis ses menaces à exécution en imposant des droits de douane de 25% sur les véhicules, mais aussi les pièces automobiles importées aux États-Unis. De quoi faire plier les constructeurs et les faire rouvrir des usines ? En fait, l’effet résidera sans doute dans une augmentation considérable des prix. Ce dont Donald Trump « se fiche complètement », selon ses dires.
Les choses semblaient bien aller pour Volvo qui a engrangé de plantureux bénéfices l’an dernier et qui voit son EX30 caracoler en tête des ventes. Mais pour les actionnaires chinois, ces performances sont loin d’être suffisantes. De ce fait, ils viennent de limoger avec effet immédiat le patron, Jim Rowan qui officiait à la tête du constructeur depuis seulement trois ans. Que se passe-t-il donc ?
Ce qui devait être un retour glorieux pour la marque italienne emblématique Lancia s'avère être un échec douloureux pour l'instant. Les ventes de la marque haut de gamme ne progressent pas du tout. Combien de temps le nouveau règne de la société mère Stellantis tolérera-t-il ce malaise ?