Jusqu’à la fin de 2021, les Chinois recevaient une aide du gouvernement s’ils achetaient une voiture électrique. Ce “bonus écologique” concernait également les modèles hybrides rechargeables et les voitures équipées d’une pile à combustible (hydrogène). La conséquence de la suppression des subventions était prévisible à l’avance, à savoir une baisse des ventes de voitures respectueuses de l’environnement, que l’on appelle là-bas NEV – l’acronyme de New Energy Vehicles.
Toujours en hausse
Selon l’Association chinoise des constructeurs d’automobiles (CAAM), les immatriculations ont chuté de 16,8 % en un mois. C’est beaucoup, mais il faut dire que les Chinois ont acheté des NEV en masse en décembre 2021 pour profiter de la prime au bon moment.
Au cours du dernier mois de l’année dernière, 518.000 enregistrements de NEV ont été comptés (soit une augmentation de 159,5% par rapport à la même période en 2020), et en janvier de cette année 431.000. Et si l’on compare le nombre d’immatriculations de modèles écologiques en janvier 2022 à celles de janvier 2021, une forte augmentation de 135,8% a été enregistrée. En bref, ils sont de plus en plus populaires.
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Et en Belgique ?
En Flandre, il y avait autrefois une aide de l’État accordée aux gens qui s’offraient une voiture électrique. Cette prime n’existe plus, et ceux qui veulent acheter une voiture “verte” doivent payer le prix fort.
Cependant, une réintroduction de subsides – pour l’ensemble de la Belgique de préférence – serait plus que bienvenue afin de stimuler les citoyens à opter pour une voiture électrique et ainsi accélérer l’inévitable transition vers une mobilité 100% électrique (l’échéance est fixée à 2035 en Europe et même 2029 en Flandre, du moins pour les voitures neuves). La FEBIAC estime même que les incitations gouvernementales sont absolument nécessaires, car sinon “la voiture électrique deviendra inabordable pour le particulier”.
Donc…
Le gouvernement belge ferait mieux de prendre exemple sur certains pays européens. Pensez à la Norvège, où la part des VE est la plus élevée, mais aussi à la France, où depuis juin dernier, on bénéficie d’une réduction de 6.000 euros sur une voiture électrique coûtant moins de 45.000, de 5.000 euros pour un modèle coûtant entre 45.000 et 60.000 et de 1.000 euros sur l’achat d’une nouvelle voiture coûtant 60.000 et plus.
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