Il y a quelque temps, le prix maximum de l’essence et du diesel a franchi la barrière des 2 euros par litre et les interventions des pouvoirs publics, telles que la réduction des accises sur le carburant, ont vraiment été nécessaires pour permettre à la population belge de se déplacer en voiture sans s’endetter. Heureusement, les prix à la pompe ont à nouveau baissé, mais faire le plein est toujours douloureux.
Beaucoup moins cher en France
Avec le nouveau prix maximum au 1er septembre de 1,918 euros pour 1 litre d’essence 98 (E5), un réservoir moyen de 45 litres coûte encore plus de 85 euros. Par conséquent, il peut être utile de rechercher des solutions moins coûteuses, y compris dans les pays voisins, où ce que l’on appelle le « tourisme du carburant » gagne en popularité.
En France, par exemple, faire le plein de diesel et d’essence est nettement moins cher à partir du 1er septembre, car le gouvernement a réduit les droits d’accises de 30 centimes et TotalEnergies accorde en plus une remise de 20 centimes dans ses stations. Avec toutes ces remises, le prix du carburant dans ce pays voisin est alors d’environ 1,5 euro par litre, ce qui représente une économie substantielle. Avec un plein, vous pouvez facilement économiser 25 à 30 euros, ce qui rend le déplacement intéressant, surtout pour ceux qui vivent dans le sud du pays.
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Faire le plein de gaz naturel aux Pays-Bas ou en Allemagne
Il est encore plus intéressant pour les conducteurs de CNG de faire le plein aux Pays-Bas ou en Allemagne. Comme le prix du gaz naturel aux Pays-Bas varie simplement en fonction des prix sur les marchés internationaux, les prix se sont récemment envolés. Alors que rouler au CNG était encore très bon marché il y a quelques années avec un prix inférieur à 1 euro par kg de gaz naturel, il a maintenant dépassé les 4,5 euros/kg et on craint même que la barrière des 5 euros soit bientôt franchie.
De nombreux conducteurs de CNG sont donc proches du désespoir, car conduire une voiture devient inabordable. Cependant, ceux qui vivent dans la zone frontalière au nord du pays auront déjà découvert que les prix aux Pays-Bas ou en Allemagne sont beaucoup plus favorables, avec un prix moyen de respectivement 1,90 euro/kg et 1,20 euro/kg, ce qui représente moins de la moitié des prix belges. Comment cela est-il possible ? Eh bien, ces pays voisins produisent eux-mêmes du biogaz et sont donc partiellement autonomes dans leur production. Cela signifie qu’ils peuvent également maîtriser quelque peu les prix du CNG à la pompe.
Cette situation ouvre également une perspective pour les conducteurs belges de CNG désespérés qui veulent se débarrasser de leur voiture de toute urgence. Dans notre pays, personne ne s’y intéresse aujourd’hui, mais aux Pays-Bas et en Allemagne, il y a certainement encore un marché pour cela. Cela vaut la peine de le savoir.
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